Renault dément tout examen d'un successeur de Ghosn et toute divergence
par Elisabeth Studer

Renault dément tout examen d'un successeur de Ghosn et toute divergence

Lors de sa dernière réunion qui s'est tenue jeudi, le conseil d'administration de Renault n'a pas procédé à l'examen d'un successeur éventuel de son PDG, Carlos Ghosn, actuellement détenu au Japon, dans le cadre d'une affaire concernant Nissan.

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Lors de sa dernière réunion qui s'est tenue jeudi, le conseil d'administration de Renault n'a pas procédé à l'examen d'un successeur éventuel de son PDG, Carlos Ghosn, actuellement détenu au Japon, dans le cadre d'une affaire concernant Nissan.

C'est en effet ce qu'a souhaité très clairement indiquer l'administrateur référent de Renault, Philippe Lagayette, dans un communiqué publié vendredi.

Pour rappel, l'actuel patron de Renault a été mis en examen au Japon pour dissimulation présumée d'une partie de ses revenus dans le cadre de ses activités chez Nissan. Jusqu'en novembre dernier, Carlos Ghosn présidait également Nissan et Mitsubishi, les deux partenaires de Renault au sein de l'Alliance.

Maintien du dispositif actuel sans aucune divergence

Compte tenu des éléments dont il dispose, le conseil d'administration de Renault a décidé jeudi "de maintenir le dispositif actuel de gouvernance tel qu'acté lors de sa séance du 20 novembre 2018", a tenu à préciser Philippe Lagayette. De ce fait, ce dernier assure toujours la présidence du conseil d'administration tandis que Thierry Bolloré demeure directeur général délégué à titre provisoire.

Philippe Lagayette  a par ailleurs démenti l'existence de divergences sur la gestion de la crise au sein du conseil de Renault, contrairement à ce qu'ont laissé entendre des articles de presse.

"Le conseil d'administration, contrairement à certaines allégations de presse, a félicité le management de l'entreprise pour son implication et sa gestion efficace dans la situation actuelle", a-t-il tenu à souligner.

Répondant ainsi aux affirmations de certains medias indiquant que plusieurs administrateurs du constructeur avaient exprimé des doutes sur la  pertinence du maintien en place de Carlos Ghosn.

Cherie Blair remet les pendules à l'heure

Cherie Blair, administratrice de Renault a particulièrement appuyé le démenti de Philippe Lagayette via une déclaration transmise à la presse. Souhaitant ainsi remettre les pendules à l'heure alors que des articles ont indiqué que certains membres du Conseil emmenés par Cherie Blair, ont fait part jeudi de leur impatience face à l'inaction de Renault dans ce dossier. Et ce, alors que Nissan et Mitsubishi ont déjà mis fin aux fonctions de Carlos Ghosn.

"Ce qu’elle a dit, de fait, c’est qu’on ne peut pas rester éternellement dans cette situation", avait ainsi expliqué une source à l'agence de presse Reuters. Ajoutant : « a un moment donné, il faut aller de l’avant et faire quelque chose."

Cherie Blair assure en réponse que les informations de presse ont retranscrit "de façon entièrement inexacte » sa « contribution » au conseil d'administration de Renault, jeudi dernier.

En accord avec ce dernier, elle indique également avoir posé, avec d'autres administrateurs, "un certain nombre de questions aux avocats de Renault". Lesquelles concernaient "leur connaissance du système judiciaire japonais, leur évaluation de la durée de la détention de M. Ghosn ainsi que leur meilleur estimation du moment où M. Ghosn sera disponible pour reprendre ses fonctions".

Sources : Renault, Reuters, Agefi - Dow Jones

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Pour résumer

Lors de sa dernière réunion qui s'est tenue jeudi, le conseil d'administration de Renault n'a pas procédé à l'examen d'un successeur éventuel de son PDG, Carlos Ghosn, actuellement détenu au Japon, dans le cadre d'une affaire concernant Nissan.

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