Ce moteur 2,5 litres turbocompressé est une vieille connaissance puisqu’il s’agit du SkyActiv-G qui équipe le CX-9 et la Mazda 6. Ce 4 cylindres, équipé de la désactivation de 2 cylindres pour réduire la consommation, développe sous le capot du CX-5 une puissance de 230 ch et un couple de 420 Nm. Mazda n’annonce aucun chiffre de performances dans le communiqué de presse, mais nul doute que les performances doivent faire un bond. Le moteur 2,2 litres diesel ne change pas d’un iota, mais reçoit une nouvelle transmission manuelle à six rapports.

L’autre grande nouveauté est l’apparition de la deuxième génération du contrôle vectoriel du couple G-Vectoring Control, baptisé G-Vectoring Control Plus (GVC Plus). Pour rappel, le système G-Vectoring Control GVC agit sur le couple entre les deux roues avant. En détectant les mouvements de la direction et l’interaction entre le conducteur et la voiture, le système est en mesure de réduire le couple envoyé aux roues afin de réduire les mouvements brusques.

Le GVC Plus y ajoute une fonction de freinage. Lorsque le conducteur braque dans un virage ou lors d’une manœuvre d’évitement en ramenant le volant en position centrale, le GVC Plus applique une faible force de freinage sur les roues extérieures, offrant ainsi un moment de stabilisation qui aide à ramener le véhicule en ligne droite.

Pour fêter le nouveau moteur essence, le CX-5 propose une nouvelle finition haut de gamme baptisée Exclusive Mode qui privilégie les matériaux nobles avec une sellerie en cuir Nappa et de vraies boiseries.

Mazda n’a pas encore annoncé si le 2,5 litres de 230 ch serait disponible en Europe ou si la finition Exclusive Mode serait proposée sur le marché européen. Si l’espoir est faible pour le premier, la deuxième a plus de chance d’arriver chez nous. Quant au G-Vectoring Control Plus, il sera étrenné sur tous les autres modèles de la marque.