L'industrie automobile se félicite du coup de pouce prôné par François de Rugy, le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, en faveur des motorisations hybrides rechargeables.
L'industrie automobile se félicite du coup de pouce prôné par François de Rugy, le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, en faveur des motorisations hybrides rechargeables.
Dimanche dernier, le ministre a indiqué être en faveur du retour d’une prime comprise dans une fourchette de 1.000 à 2.000 euros environ pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable, à moteur thermique ou électrique.
Un projet salué par Luc Chatel, le président de la PFA (Plateforme de la filière automobile), laquelle représente les intérêts de la filière en France.
S'exprimant sur Radio Classique le lendemain 9 octobre, l'ex-secrétaire d'Etat à l'Industrie et ex-ministre de l'éducation Luc Chatel a déclaré que c'était « une bonne chose » que le gouvernement accepte « de considérer l’hybride rechargeable comme une solution qu’il faut encourager ». Il n'a toutefois pas souhaité se prononcer sur le montant de la prime.
D'autant plus, que, selon lui, « il n’y aura pas une solution unique de propulsion « à court terme. »
Il estime en effet impossible de passer soudainement du tout diesel au tout électrique. Il considère au contraire que de « très nombreuse années » seront nécessaires pour arriver à une telle transition.
Reste désormais à entamer les discussions à ce sujet, le ministre ayant indiqué dimanche que des réunions seraient planifiées au sein du gouvernement et avec les constructeurs, en vue d'établir une subvention à l’achat.
Précisons que la Plateforme automobile, Filière Automobile & Mobilités (PFA) défend les intérêts de 4.000 entreprises de l'automobile et du véhicule industriel en France. Lesquelles représentent 500.000 emplois directs. La plateforme est notamment chargée de l'expression des positions communes de la filière auprès des acteurs institutionnels et dans le débat public.
Alors même que cette subvention à l'achat avait été supprimée en janvier 2018, Luc Chatel a parallèlement plaidé pour la continuité dans les politiques publiques. « C'est important que nous ayons une visibilité, une pérennisation du dispositif de bonus-malus dans les prochaines années. Le pire ce sont les à-coups, une année on soutient une technologie, une année on la soutient moins» a-t-il déclaré.
Sources : AFP, Radio Classique
Crédit Illustration : PFA
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