Look luxueux ou sportif?
A quelques détails près, nous disposions d’un DS7 calqué sur celui qui servit au Président de la République lors de son investiture. Il lui manquait les petits accessoires spécifiques, les diodes dans la calandre… et l’escorte. En termes de style, il s’apprécie différemment suivant les configurations. Ambiance "Opéra" en ce qui nous concerne, avec tous les chromes qui vont avec.
Nous préférons largement la finition Performance, plus sportive, qui remplace toutes les pièces clinquantes par des éléments sombres et mates. Cela le rend aussi un peu plus voyou, et on aime beaucoup. Les feux sont à eux seuls des pièces très travaillées qui donnent le ton du soin apporté sur ce modèle.
Une finition à la hauteur et de la techno
A bord, on prend une véritable claque. La sellerie superbe au motif de type bracelet de montre, s’associe parfaitement avec la modernité et la finesse de la présentation. On peut avoir un avis sur le dessin de la planche de bord et du placement des éléments, mais les matériaux et leur toucher s’avèrent particulièrement flatteurs. Rien ne nous semble cheap ou malvenu sous les doigts.
D’autres observateurs penseront le contraire, mais selon nous l’ambiance ne nous paraît pas moins premium que dans un modèle d’Outre-Rhin. Quasiment toutes les commandes n’ont rien de commun avec un autre véhicule du groupe, l’exception la plus visible étant le sélecteur de la boite automatique. Côté techno, elle fait le plein, que ce soit pour le confort ou les assistances. Mais un point en moins pour la sono qui n’a rien de haut de gamme.
Bon confort, sans trop sacrifier l'agilité
Malgré toute sa technologie embarquée, la DS7 Crossback a su contenir son poids. Pour ça, elle doit remercier la plateforme EMP2. Sur l’autoroute, il se laisse mener royalement, dans un confort de haut niveau. Il suffit dès lors de laisser actives les aides à la conduite, et les kilomètres défilent sans encombre. Le moelleux de la suspension fait un travail remarquable pour oublier les heures passées derrière le volant.
Et quand il s’agit de sortir des grands axes, on apprécie le compromis d’amortissement choisi par DS qui permet de garder un bon niveau de confort sans trop sacrifier l’agilité. Cependant, on notera des mouvements de caisse sensiblement marqués quand on essaie de le conduire comme une GTi, ce qu’il n’est pas. Mon passager n’appréciait d’ailleurs guère l’exercice. La direction précise et suffisamment consistante donne un bon sentiment de maitrise.
Bonne association moteur / boite en auto
Le bloc PureTech de 225 chevaux, le moteur le plus puissant de la gamme à ce jour fait preuve d’un bon entrain. On regrettera le manque de peps lors des démarrages. En effet, on s’attendait à des décollages un peu plus nerveux. Mais il se montre intraitable ensuite sur les rapports supérieurs, avec en outre des reprises toniques. La sonorité s’avère carrément quelconque. Tant mieux pour un véhicule qui se veut premium et par conséquent discret en la matière.
La boite automatique qui l’accompagne fait le travail comme il faut, du moment qu’on ne lui demande rien. C’est à peine si on remarqua la présence de palettes derrière le volant, que nous avons effleuré juste le temps de constater qu’on peut largement s’en passer. Elle n’est jamais aussi agréable que lors d’une virée autoroutière, ou à allure normale sans essayer de faire mal au cœur de ses passagers.
Un peu moins cher, plus puissant et équipé
La DS7 Crossback se démarque ainsi de la concurrence qu’elle vise, par un confort optimisé, avec par conséquent un dynamisme un peu moins bon. Finalement cela bénéficie aux occupants qui apprécient mieux le voyage. Il ne manque rien en termes d’équipements. D’ailleurs, on peut se passer de l’amortissement "perfectionné" par caméra, on n’a pas vu la différence.
A 47 800 euros, la concurrence n’a pas autant de puissance ou d’équipements. En outre, grâce à sa consommation qui tourna dans notre réalité entre 8 et 8,5 litres dans les pires situations, il ne reste pas grand-chose au HDI 180 affiché environ au même prix. (malus de 613 € pour le Puretech). Sans parler de tendance, une fois n’est pas coutume, on peut à ce niveau de gamme raisonnablement préférer le puissant essence, qui distille un meilleur agrément, sans pour autant faire souffrir le portefeuille à l’utilisation.
+ | ON AIME |
- Finition
- Confort
- Agrément de la mécanique
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- | ON AIME MOINS |
- Pas de transmission intégrale disponible
- Manque de brio au décollage
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DS 7 Crossback PureTech 225 ch |
Prix (à partir de) | 41 400 € |
Prix du modèle essayé | 47 800 € |
Bonus / Malus | 613 € |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne Turbo injection directe essence – Transversal avant |
Cylindrée (cm3) | 1598 |
Puissance (kW/ch) | 165 / 225 |
Couple (Nm) | 300 |
Transmission |
Roues motrices | Avant |
Boîte de vitesses | Automatique à 8 rapports |
Châssis |
Suspension avant | Pseudo McPherson |
Suspension arrière | Multibras |
Freins | Disques ventilés / Disques |
Jantes et pneus | 235/50 R19 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 227 |
0 à 100 km/h (s) | 8,3 |
Consommation (Cycle NEDC) |
Cycle urbain (l/100 km) | 7,5 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 5 |
Cycle mixte (l/100 km) | 5,9 |
CO2 (g/km) | 135 |
Dimensions |
Longueur (mm) | |
Largeur (mm) | |
Hauteur (mm) | |
Empattement (mm) | |
Volume de coffre (l) | 555 |
Réservoir (l) | 62 |
Masse à vide (kg) | 1420 |