Un look un peu trop sage
Ok, en rouge, on reconnaît un peu plus facilement la Polo GTi du reste de la gamme. Mais franchement, cela ne paraît pas si évident que cela, avec un pack esthétique qui ne la différencie pas tant que ça. Cependant on remarquera le liseré rouge dans la calandre qui se prolonge dans les phares, les logos bien sur, ou encore la double sorties d’échappement.
Et finalement, certains préféreront cette discrétion qui l’insert dans le flot de la circulation sans vous faire passer pour un méchant de la route. Cependant, on aurait tout de même aimé un peu plus de fantaisie. Finalement, notre couleur rouge fait beaucoup en la matière. Mais prenez là en noire, et elle passera parfaitement inaperçue. De là à en faire une main de fer dans un gant de velours, on va y venir…
Un intérieur qui ne trahit pas ses origines
A bord, on retrouve de façon plus claire l’identité GTI. A commencer bien entendu par la sellerie au motif écossais, qui n’est pas sans rappeler sa grande sœur et les autres aïeules de la Golf. Évidemment, on retrouve des placages rouges sur la planche de bord, la console centrale, ou encore sur les entourages des poignées de portes.
En outre, le volant sport porte le logo GTI. Les sièges offrent un bon maintien latéral, même si on peut mieux faire. En termes d’équipements, comme souvent désormais sur la planète automobile, c’est la fête aux écrans. Et le groupe Volkswagen fait partie des plus en vogue sur la question. Plus de compteurs, mais une dalle couleurs. Un écran tactile pour tout le reste, à l’exception de la climatisation et d’autres accès directs.
Un bon moteur, manquant de caractère
Sous le capot, quasiment à contre-courant de la tendance actuelle, on retrouve un 2.0. Il développe 200 ch, et l’impression de puissance ne déçoit pas. On aurait simplement aimé un comportement un peu plus rageur que ça. Il distribue sa cavalerie plutôt de manière linéaire, dès les bas régimes. Les reprises ne sont pas stratosphériques mais cela suffira dans quasiment toutes les situations de conduite.
Notre DSG n’a que 6 vitesses, mais on a su largement s’en contenter. On aurait pu, si toutefois elle ne faisait pas n’importe quoi quand on hausse le rythme. Le truc, c’est que la plupart des concurrentes nous impressionnent plus sur ce chapitre, et finalement on rattache le comportement mécanique de cette petite Polo à celui d’une très bonne routière.
Plus routière que sportive
Et cela se confirme du côté du châssis, ce qu’on regrette malheureusement. Car quand il s’agit de faire du sport, ou au minimum de s’amuser sur les petites routes, on a envie de plus que ça. Surtout vu les propositions du marché. Difficile de se montrer très incisif en courbe au volant de cette Polo GTI qui glisse sur ses appuis avant. Elle ressort certes comme un avion, mais avant ça, c’est compliqué.
En outre sa direction n’aide pas beaucoup, avec un ressenti qui n’a rien de sportif. L’arrière enroule plutôt bien, et pour les équerres, on repassera. Elle s’avère tellement sécuritaire finalement, qu’elle sacrifie toute tentative de fun. Du coup, la frustration nous envahit plutôt qu’autre chose et on reprend un rythme plus adapté à la voiture. Car pour aligner les kilomètres en paix, sans manquer de puissance, il s’agit d’une des meilleures citadines du marché.
Bien équipée pour le prix
GTI cette Polo ? Sûrement pas. Il ne s’agit pas d’une mauvaise voiture, mais la comparaison s’avère difficile, surtout avec d’autres concurrentes pourtant de conception plus ancienne. En fait, pour ceux qui veulent un véhicule de ces dimensions puissant pour voyager, elle fait plutôt bien l’affaire. Mais à presque 29 000 €, malgré une fois n’est pas coutume, la ribambelle d’équipements de série, on voulait quelque chose de plus enthousiasmant sur la route.
+ | ON AIME |
- Équipements complets
- Niveau de confort
- Moteur puissant
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- | ON AIME MOINS |
- Caractère moteur
- Manque de sportivité châssis
- Comportement de la DSG en mode sport
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VOLKSWAGEN POLO GTI |
Prix (à partir de) | 28 920 € |
Prix du modèle essayé | 28 920 € |
Bonus / Malus | 540 € |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne Turbo essence injection directe |
Cylindrée (cm3) | 1984 |
Puissance (kW/ch) | 147 / 200 |
Couple (Nm) | 320 |
Transmission |
Roues motrices | Avant |
Boîte de vitesses | Double-embrayage à 6 rapports |
Châssis |
Suspension avant | Pseudo McPherson |
Suspension arrière | Essieu souple |
Freins | |
Jantes et pneus | 215/45 R17 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 237 |
0 à 100 km/h (s) | 6,7 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | 7,7 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 4,9 |
Cycle mixte (l/100 km) | 5,9 |
CO2 (g/km) | 134 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4053 |
Largeur (mm) | 1751 |
Hauteur (mm) | 1446 |
Empattement (mm) | 2550 |
Volume de coffre (l) | 351 |
Réservoir (l) | 40 |
Masse à vide (kg) | 1280 |