Le 21ème siècle sera celui de la limousine hyper connectée et autonome, ou ne le sera pas. Voici la question que pose Audi en proposant sa nouvelle A8, qui nous propulse encore un peu plus dans le futur. Nous nous sommes rendus dans son milieu naturel, dans les environs de Monaco pour la découvrir.
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Un look valorisant pour son propriétaire
Pour tester au mieux une voiture si exceptionnelle, il fallait se mettre dans l’habit d’un usager type. Ainsi, en toute simplicité nous avons rejoint Monaco par hélicoptère depuis l’aéroport de Nice. Sur l’héliport de la principauté nous attendait notre rutilante limousine. Si elle n’a pas le clinquant d’une Mercedes Classe S, elle en impose tout de même par ses cotes d’abord, et aussi sa (très !) large calandre.
Globalement, la silhouette de l’Audi A8 évolue peu, mais on remarque immédiatement les détails qui marquent la personnalité de cette grande berline. L’animation des feux Matrix à l’avant et à technologie OLED à l’arrière relève du spectacle lumineux. Soyez en sûr, on ne vous ratera pas chaque fois que vous entrerez dans votre A8. De quoi rivaliser avec les plus sophistiquées décorations de Noël des palaces.
Heureux chauffeur!
Et les candidatures de chauffeurs de maitre vont s’accumuler dans les boites aux lettres des propriétaires. Car pour l’heureux qui va la conduire, il pénètrera dans un environnement de conduite que même Star Trek et Star Wars n’ont pas anticipé. La guerre des boutons n’a plus lieu d’être, ils ont tous disparu de la console centrale. Dans ce cockpit, un écran remplace les compteurs alors que deux autres tactiles occupent la planche de bord.
L’informaticien derrière le volant peut ainsi gérer toutes les fonctions de conduite et de confort du bout des doigts, voire à la voix. On ne va pas vous énumérer les pages du catalogue des équipements, on en oublierait surement. Le défi serait plutôt de trouver ce qu’il manque, et mis à part une salle de bains, on ne voit pas. Quant aux assistances, comme pour un pilote d’Airbus, on démarre et ensuite on surveille peu ou prou le pilotage automatique.
Mastodonte en ballerines
On exagère à peine, car cette A8 adopte suivant les pays, la conduite autonome de niveau 3. Elle peut ainsi se passer de votre vigilance sur les voies à chaussée séparées notamment. Comme Mercedes, comme BMW, on fait sensation en télécommandant ce vaisseau pour entrer ou sortir de son emplacement de parking, depuis l’extérieur. Voici un nouveau point de discussion au moment du café entre professionnels devant les établissements de luxe, qui n’exclut plus les chauffeurs d’Audi A8.
En outre, ils ne seront pas déçus dans un tel cocon de luxe et de confort. Les superlatifs commencent à manquer pour qualifier l’excellence de la finition. Il ne manquerait plus qu’on ait un reproche à faire sur la question ! En mêlant l’aluminium, le carbone et le magnésium, la lourde berline contient plutôt bien ses mouvements de caisse malgré le poids. Avec l’aide de roues arrière directrices et d’une suspension pilotée, elle mettrait presque au défi les lois de la physique. Il s’agit plutôt d’une bonne surprise, car nous conduisons sans doute plus vite que nous l’avions prévu.
Définitivement mieux à l'arrière
Mais peu importe, même si l’homme devait suer sang et eau pour nous mener à bon port, on l’a payé pour ça ! Blague à part, c’est à l’arrière qu’on se sent le mieux. Peu importe la configuration d’ailleurs, en 2 ou 3 places. Les sièges aux réglages multiples nous font préférer la voiture au train ou à l’avion… d’autant plus qu’on peut s’arrêter dans le restaurant de son choix. On s’assoupit ainsi assez rapidement, les petons sur le repose-pied chauffant dans le dossier du siège du garde du corps. Le système d’amortissement sophistiqué se prépare en permanence à avaler les bosses, en scannant la route. Sommeil préservé !
Et quand on se réveille, on ajuste son degré de confort via la tablette tactile logée dans l’accoudoir centrale. S’ennuyer à bord ? Sûrement pas ! Sur l’écran, on peut afficher tout ce qu’on veut. Libre à vous de continuer à faire semblant de travailler, ou de regarder les derniers épisodes de votre série préférée. Evidemment, une liaison internet permet de rester connecté à la matrice.
Un moteur qui s'est fait oublier...
En fait, on n’a même pas envie de s’adresser à celui qui la conduira. Peu importe le bloc sous le capot, il y trouvera son compte. L’expérience passager justement nous a fait oublier l’essentiel. On a passé un tel bon moment à bord ! Mais sachez que nous avions tout de même un très silencieux moteur 3.0 TDi de 286 chevaux. Croyez-nous, vous trouverez même certains trajets trop courts.
+
ON AIME
La finition exemplaire
Les équipements technologiques
Être passager à l'arrière
-
ON AIME MOINS
Liste d'options
Evolution de style timide
Le tout tactile
AUDI A8 3.0 TDI
Prix (à partir de)
92 600 €
Prix du modèle essayé
92 600 €
Bonus / Malus
1 613 €
Moteur
Type et implantation
V6 Turbo diesel – Longitudinal avant
Cylindrée (cm3)
2967
Puissance (kW/ch)
210 / 286
Couple (Nm)
600
Transmission
Roues motrices
Intégrale
Boîte de vitesses
Automatique à 8 rapports
Châssis
Suspension avant
Double triangles
Suspension arrière
Multibras
Freins
*
Jantes et pneus
235/60 R17
Performances
Vitesse maximale (km/h)
250
0 à 100 km/h (s)
5,9
Consommation
Cycle urbain (l/100 km)
6,3
Cycle extra-urbain (l/100 km)
5,1
Cycle mixte (l/100 km)
5,6
CO2 (g/km)
145
Dimensions
Longueur (mm)
5172
Largeur (mm)
1945
Hauteur (mm)
1473
Empattement (mm)
3000
Volume de coffre (l)
505
Réservoir (l)
82
Masse à vide (kg)
2050
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Pour résumer
Le 21ème siècle sera celui de la limousine hyper connectée et autonome, ou ne le sera pas. Voici la question que pose Audi en proposant sa nouvelle A8, qui nous propulse encore un peu plus dans le futur. Nous nous sommes rendus dans son milieu naturel, dans les environs de Monaco pour la découvrir.