Un style plus moderne
Les propriétaires de Dacia, et notamment de Duster sont fans de leurs véhicules, militants et fiers de l’être. La preuve avec l’un des plus grands rassemblements du genre chaque été à l’occasion du pique-nique parrainé par la marque au succès qui ne se dément pas. Il est nouveau, mais garde son style général qui séduit ses acheteurs. Il ne sera d’ailleurs pas si facile de détecter le 2ème du nom au premier coup d’œil.
Et pourtant, il s’avère très différent avec un style plus ramassé et un avant plus large. Les éléments de baroudeur se montrent ainsi plus visibles, au niveau des boucliers intégrants les sabots. De profil, on remarque immédiatement la baguette verticale qui englobe le rappel de clignotant. La partie arrière évolue beaucoup avec des feux carrés, qui ne sont pas sans rappeler ceux d’une référence dans le 4X4, le Jeep Renegade.
Une présentation radicalement différente
A bord, la présentation change radicalement en se modernisant. Oubliez les plastiques moussés, nous n’en trouverez pas. Les aérateurs ronds donnent du style à cet habitacle, qui prend même des (tous) petits accents premium, à l’image de certains détails. On pense notamment à la partie de la console centrale sous le large écran tactile, avec des boutons de climatisation automatique rappelant on ose le dire, ceux d’une Audi TT.
Certes, le Duster ne récupère pas les derniers équipements de la Mégane non plus, mais il améliore tout de même sa dotation. Cela passe notamment par une batterie de caméras situées à l’avant, à l’arrière et dans les rétroviseurs. Cela facilite non seulement le stationnement, mais aussi la vie quand on s’engage sur des chemins parsemés d’embûches, comme nous en avons trouvés près du temple de Poséidon en Grèce.
Duster : un TCe qui fait juste le job
En termes de moteurs, c’est le statu quo. Notre version essence dispose ainsi du TCe de 125 chevaux de la première mouture. Sauf que, le Duster a pris une vingtaine de kilos. Pourtant, quand on le garde dans la bonne plage d’utilisation, on ne ressent pas particulièrement la prise de poids. Cela étant, son manque de pep's à bas régime peut compliquer un peu sa tâche sur route montagneuse, où il faudra jouer du levier de vitesse pour rester à distance des soucis.
Heureusement, la boite se manipule facilement, sans accroc. Les performances n’ont rien de ridicules, avec les 100 km/h atteints depuis l’arrêt après 10,4 secondes. Quant à la vitesse de pointe de 177 km/h, elle suffit pour mettre en danger votre permis de conduire. En préservant ces motorisations, Dacia s’économise ainsi un coûteux domaine de développement qui aurait pu avoir des conséquences sur les tarifs.
Mieux suspendu, et pas mal en tout-terrain
Question châssis, il progresse dans tous les domaines. En premier lieu, sur celui du confort, qui rend moins difficile les voyages au long cours. En outre, la nouvelle direction électrique bien plus efficace, n’a rien à envier de particulier à des badges de généralistes. Et les bonnes nouvelles s’enchaînent quand il s’agit d’évoquer l’amortissement. Sur route, il maintient mieux l’assiette et les mouvements que son prédécesseur de façon nette.
En posant nos roues sur des chemins hostiles, mais secs, il nous impressionne là encore. Ses suspensions couplées à sa garde au sol nous permettent ainsi de crapahuter sans inquiétude particulière. On a, parfois, un peu peur pour la carrosserie, mais il suffit d’allumer les caméras pour placer précisément nos roues. Notre version simple traction s’en est sortie sans problème, là où on n’oserait pas amener un crossover urbain.
Des tarifs sans concurrence
Alors certes, il va lui manquer quelques équipements pour vraiment effrayer les stars plus huppées, et aussi des moteurs plus modernes. En effet, notre exemplaire affichait une consommation au-delà des 8 litres sans forcer et un malus de près de 900 €. Mais notre haute finition à 17 750 € nous fait mieux accepter ses défauts. Avec des prestations nettement meilleures sans faire exploser le portefeuille, il va cartonner encore plus, on n’en a aucun doute !
+ | ON AIME |
- Les tarifs imbattables
- Le confort des suspensions
- Présentation intérieure moins low cost
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- | ON AIME MOINS |
- Moteurs d'ancienne génération
- Manque quelques équipements technologiques
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DACIA DUSTER TCe 125 |
Prix (à partir de) | 11 990 € |
Prix du modèle essayé | 17 750 € |
Moteur |
Type et implantation | 4 cyl. turbo essence |
Cylindrée (cm3) | 1 197 |
Puissance (ch) | 125 |
Couple (Nm) | 205 |
Transmission |
Roues motrices | Avant |
Boîte de vitesses | Manuelle 6 rapports |
Châssis |
Suspension avant | Pseudo McPherson |
Suspension arrière | Traverse déformable en H |
Freins | * |
Jantes et pneus | * |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 177 |
0 à 100 km/h (s) | 10,4 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | 7,3 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 5,5 |
Cycle mixte (l/100 km) | 6,2 |
CO2 (g/km) | 138 |
Dimensions |
Longueur (m) | 4,34 |
Largeur (m) | 1,80 |
Hauteur (m) | 1,69 |
Empattement (m) | 2,67 |
Volume de coffre (l) | 433 |
Réservoir (l) | 50 |
Masse à vide (kg) | 1 200 |