Chine, l’assouplissement des coentreprises en test
Les déclarations du ministre de l’industrie avaient déjà laissé entendre que la Chine était prête à réviser son système de coentreprises dans le secteur automobile. Et le sujet a été l’objet de discussions entre Donald Trump et Xi Jinping. Un premier test sera mené en 2018. Et le nom de Tesla vient rapidement à l’esprit…
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De Deng Xiaoping à Xi Jinping
Obligés de s’associer à un constructeur chinois pour produire en Chine, les constructeurs étrangers ne peuvent toutefois détenir plus de 50% de la coentreprise. La règle édictée dans les années 80 sous la houlette de Deng Xiaoping a mené à l’installation en Chine de quasiment tous les constructeurs mondiaux (seul Subaru s’est vu refuser son implantation). Mais peine à montrer ses fruits en matière d’apprentissage et d’acquisition de technologies.
L’assouplissement de cette règle est donc envisagé depuis plusieurs années par Pékin, mais les constructeurs locaux ont toujours réussi à faire entendre leur voix. Avec pour argument qu’ils ne pourraient pas rivaliser avec les constructeurs étrangers ainsi libérés. Mais alors que certains groupes chinois commencent à devenir des acteurs internationaux (comme Geely) l’argument est fragilisé. D’autant plus que Pékin s’est lancé dans une course pour attirer toujours plus d’investissements, en particulier dans le domaine des véhicules électriques.
Évoquée à plusieurs reprises cette année, la révision de la règle a figuré à l’ordre du jour d’une rencontre entre Xi Jinping et Donald Trump. Avec pour résultat l’annonce d’un test mené dès l’année prochaine. Concrètement, l’une des zones franches chinoises permettra l’installation de constructeurs de voitures électriques, avec une détention de plus de 50% du capital détenu par l’investisseur étranger. On ignore toutefois encore quelle zone franche fera l’objet de ce test, ainsi que les détails de la libéralisation : détention 100% étrangère, coentreprise toujours obligatoire ?
La Chine veut attirer Tesla ?
Suite à cette annonce, obtenue suite à l’entretien Jinping / Trump, le nom de Tesla vient immédiatement à l’esprit. En effet, il se murmurait il y a quelques jours encore que Tesla avait signé un accord avec la municipalité de Shanghai pour l’installation d’une usine détenue à 100% par la firme américaine dans sa zone franche. Tesla sera-t-il le premier à profiter de ce test qui lui ouvrira en grand le marché chinois ?
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Pour résumer
Les déclarations du ministre de l’industrie avaient déjà laissé entendre que la Chine était prête à réviser son système de coentreprises dans le secteur automobile. Et le sujet a été l’objet de discussions entre Donald Trump et Xi Jinping. Un premier test sera mené en 2018. Et le nom de Tesla vient rapidement à l’esprit…