Un design qui évolue à peine
Les monospaces, c’est « has been ». Pour continuer de séduire les familles, il faut maintenant avoir un grand SUV dans sa gamme. Cette carrosserie s’avère en effet plus séduisante, dans un monde où les véhicules surélevés inondent le marché. Volkswagen le fait sans trop dénaturer son Tiguan, malgré ses 21 cm supplémentaires. Et franchement, cet allongement s’avère réussi.
Cela paraitra indétectable pour beaucoup, mais la calandre moins verticale fait partie des différences avec le Tiguan court. Évidemment le profil s’allonge, avec des portes arrière et des custodes plus longues. Contrairement à d’autres concurrents, il ne sera pas si évident au premier regard de différencier les deux versions, si elles ne sont pas cote à cote. Il ne perd ainsi aucunement en élégance.
Rang 2 plus confortable, rang 3 difficile
A bord, à l’avant rien ne change. On récupère exactement la même planche de bord. La présentation un peu trop sobre mais à la finition impeccable, ne déçoit pas. En termes de technologies, si on y met le tarif, on appréciera naviguer sur ce bel écran tactile. En outre, le service Car-Net, ce véritable assistant électronique peut faire partie des équipements. Il permet de gérer des tas de fonctions, une limite de vitesse, localisation etc.
La banquette du second rang peut coulisser sur 18 cm, et les dossiers s’inclinent, au grand bénéfice du confort. Ne râlez pas si vous vous trouvez à ces places. En revanche les places du rang 3 sont plutôt d’appoint et difficilement accessibles. Mais pour du dépannage, cela devrait suffire… sur quelques kilomètres. Quant coffre, il va de 230 l en 7 places à 700 l en 5, voire 1 775 toutes rangées rabattues. Mention spéciale au siège passager qui se rabat pour emmener le sapin de Noël ou l’horloge franc-comtoise.
Un comportement sans histoire
Sous notre capot, le bi-TDi de 240 ch, soit aujourd’hui la version la plus puissante disponible au catalogue. Au premier abord, cela paraît plutôt superflu, mais on n’a jamais trop de chevaux quand il s’agit de tirer une auto de plus de 1 800 kg. Et sur les routes des alentours d’Aix-en-Provence très sinueuses et vallonnées, son fort couple facilite grandement les relances, et aidera aussi ceux qui tractent de lourdes charges. Il en est évidemment de même pour les énergiques reprises.
La boite automatique DSG demeure toujours le meilleur compagnon pour les moteurs maison. Douce et réactive, on peut la laisser travailler sans s’en soucier. Les papas les plus dynamiques peuvent toujours profiter de sa promptitude à changer les rapports manuellement quand ils le désirent. Une molette permet de choisir des programmes automatiques pour que le 4motion s’adapte le mieux possible aux conditions d’adhérence. Mais le temps fut au beau fixe, on ne peut donc pas en dire grand-chose.
Taillé pour la route, pack off-road en option
Le Tiguan Allspace s’avère sans histoire en termes de comportement routier. Il paraît certes un peu plus souple que son petit frère. Cela étant il se verrouille plutôt fermement sur ses appuis, ce qui rassure. Même en le repoussant dans ses retranchements, on ne se retrouve jamais dans une situation délicate. On sent assez facilement venir sa limite d’adhérence. Il suffit alors de lever le pied pour la contrer.
On regrettera une direction qui manque un peu de consistance, même si cela n’a rien de dramatique. Simplement, de façon bien plus naturelle, un Peugeot 5008 fait un meilleur travail au chapitre de l’agrément de conduite. En termes de confort pur, le Tiguan n’a certes pas la palme, mais son compromis a le mérite de mieux valoriser le dynamisme. Pour ceux qui désire barouder avec style, un pack off-road existe pour une configuration plus adaptée.
Dès 32 990 €, notre version à plus de 56 000 €
On reprochait au Tiguan ses tarifs élevés, malgré des ventes au beau fixe. On ne s’empêchera pas pour autant de trouver la version Allspace chère, voire très chère. La gamme démarre à 32 990 €, mais surtout il faut compter plus de 56 000 € pour notre version d’essai, certes richement dotée. Un 5008 sera toujours moins onéreux quel que soit la finition. Et si vous voulez retrouver les technologies VW, elles existent sur le Kodiaq, à un prix beaucoup plus abordable, le confort et l’espace en plus.
+ | ON AIME |
- Faible évolution du design en passant de 5 à 7 places
- Equipements
- Comportement routier
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- | ON AIME MOINS |
- Places d'appoints inconfortable
- Tarifs
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Nom modèle |
Prix (à partir de) | 39 990 € |
Prix du modèle essayé | 56 000 € |
Moteur |
Type et implantation | 4 cyl. biturbo |
Cylindrée (cm3) | 1 968 |
Puissance (kW/ch) | 176 / 240 |
Couple (Nm) | 500 |
Transmission |
Roues motrices | Intégrale |
Boîte de vitesses | Auto. 7 rappports |
Châssis |
Suspension avant | * |
Suspension arrière | * |
Freins | * |
Jantes et pneus | 235/55 R18 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 228 |
0 à 100 km/h (s) | 6,7 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | 7,7 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 5,8 |
Cycle mixte (l/100 km) | 6,5 |
CO2 (g/km) | 170 |
Dimensions |
Longueur (m) | 4,70 |
Largeur (m) | 1,84 |
Hauteur (m) | 1,67 |
Empattement (mm) | 2,79 |
Volume de coffre (l) | 700 |
Réservoir (l) | 60 |
Masse à vide (kg) | 1 845 |