Immatriculations de Nissan suspendues au Japon
Mauvaise passe pour au Japon. Des mesures prises alors que des milliers de véhicules sont sortis de ses 6 usines locales en ayant reçu des certifications de la part de salariés non habilités.
Mauvaise passe pour au Japon. Des mesures prises alors que des milliers de véhicules sont sortis de ses 6 usines locales en ayant reçu des certifications de la part de salariés non habilités.
Mauvaise passe pour Nissan. Le constructeur a annoncé vendredi la suspension temporaire des immatriculations de ses nouveaux véhicules au Japon. Des mesures prises alors que des milliers de véhicules sont sortis de ses 6 usines locales en ayant reçu des certifications de la part de salariés non habilités.
Selon Nissan, au moins 60.000 véhicules sont concernés. Ce chiffre pourrait néanmoins augmenter d'ici la fin des investigations. C'est en effet ce qu'a indiqué un porte-parole du constructeur. 21 modèles incluant les Nissan Note, Skyline et Leaf sont impactés. Durant les trois dernières années, les ventes de ces 21 modèles ont totalisé 1,2 millions d'unités. Un chiffre qui correspond à celui du nombre de véhicules annoncés comme rappelés lundi par le constructeur, via un nouveau communiqué officiel.
Les véhicules Nissan concernés sont uniquement destinés au marché japonais. Au fil des heures, des éléments cruciaux ont été précisés. Il est ainsi apparu que les voitures impactées avaient contrôlés par des techniciens non habilités à effectuer des inspections pour les automobiles destinées au marché local. Ils sont uniquement détenteurs des certificats requis pour les unités devant être exportées à l’étranger.
Nissan a par ailleurs ajouté que les véhicules affectés seront ré-examinés et que les immatriculations reprendront quand les vérifications seront terminées. En ce qui concerne les véhicules déjà vendus, les propriétaires seront contactés en vue de leur transmettre les instructions nécessaires pour que leurs véhicules soient ré-inspectés.
Le ministère des Transports, qui a découvert le problème, a demandé à Nissan d'améliorer ses processus et a exhorté les autres constructeurs à vérifier si des incidents similaires se sont produits dans leurs usines. L'anomalie a été découverte lors d'une inspection sur site réalisée par des officiels du ministère le 18 septembre dernier.
"Cela menace le système complet d'immatriculation et c'est extrêmement regrettable. Je m'assurerai qu'il n'y aura pas de phénomène récurrent", a quant à lui déclaré le ministre des Transports Keiichi Ishii dans un communiqué.
Naoki Yuzuriha, un responsable de Nissan, a déclaré pour sa part lors d'une conférence de presse que la société s'excusait pour ces inconvénients et l'anxiété générée. Ajoutant qu'il n'y avait aucun risque concernant la sécurité pour les véhicules Nissan mis en circulation.
La presse japonaise précise tient à préciser qu'il ne semble pas clair si le dysfonctionnement est intentionnel ou non. Laissant entendre qu'il pourrait s'agir d'un acte volontaire de Nissan en vue de réduire les coûts. Rappelant que le constructeur a sauvé Mitsubishi grâce à une injection de capital après que les ventes de ce dernier aient chuté à la suite d'un scandale concernant des tromperies sur les consommations affichées pour ses véhicules. Scandale qui en suivant aura affecté à son tour les comptes de Nissan en 2016. Suite aux malversations opérées sur les données d'économie de carburant, le groupe a enregistré une perte nette de 198,52 milliards de yens (1,75 milliard de dollars) pour l'exercice allant jusqu'en mars 2017.
Sources : Nissan, AFP , Japantimes
Crédit Photo : Nissan
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