Hino fête les 10 ans de son usine US
Aux Etats-Unis, les porteurs et rigides sont un marché très lucratif. son compatriote Isuzu. Les 10 ans de l'usine de Williamstown, en Virginie Occidentale, sont l'occasion de préparer un plan de bataille...
Aux Etats-Unis, les porteurs et rigides sont un marché très lucratif. son compatriote Isuzu. Les 10 ans de l'usine de Williamstown, en Virginie Occidentale, sont l'occasion de préparer un plan de bataille...
Aux Etats-Unis, les porteurs et rigides sont un marché très lucratif. Hino est bien décidé à ne pas le laisser à son compatriote Isuzu. Les 10 ans de l'usine de Williamstown, en Virginie Occidentale, sont l'occasion de préparer un plan de bataille...
L'histoire Américaine de Hino, ce sont de vraies montagnes russes. Hino est une entreprise centenaire, filiale de Toyota depuis les années 60. Pourtant, ce n'est qu'en 1981 qu'elle a ses premiers contacts avec l'oncle Sam : la base US de Yokota lui achète deux bus. 2 ans plus tard, un porteur Ranger est expédié aux Etats-Unis. L'année suivante, en 1984 donc, Hino America Distributor Incorporated (HADI) est officiellement lancé.
En 1986, HADI devient Hino Diesel Truck (HDT.) 4 ans plus tard, HDT s'offre son premier QG, à Orangeburg, dans l'état de New York.
En 1995, Hino commence à squatter l'usine Toyota Auto Body California (TABC.) Hino Motors International, créé pour l'occasion, s'occupe de stocker et distribuer les pièces détachées destinées à tout le continent américain (y compris l'Amérique Latine et les Caraïbes.)
Aux Etats-Unis, la distribution est alors un peu chaotique, avec plusieurs réseaux. Un accord est trouvé avec Penske Automotive. La joint-venture devient l'unique distributeur pour le territoire américain. Depuis, le logo du Japonais apparait régulièrement sur les voitures de course de Penske, en Indycar et en Nascar.
En 2003, Hino dévoile le 600. Ce rigide long-capot est créé spécifiquement pour l'Amérique du Nord ; il n'est d'ailleurs pas vendu au Japon. La production débute l'année suivante, à TABC. Il est également assemblé en CKD au Mexique et au Canada.
A Ontario, en Californie, Hino ouvre son premier site US. Il produit des axes de roues pour les pick-up Toyota (Tundra et Sequoia.) En 2006, à Marion, dans l'Arkansas, il ouvre un second site. Marion est en charge des éléments de suspensions et des différentiels destinés aux pick-up Toyota, ainsi qu'aux camions 600. Plus tard, il prend en charge la fabrication des boulons de moteurs et de renforts latéraux de châssis.
A Long Beach, Toyota se retrouve vite à l'étroit. Même pour des petits volumes, comme ceux d'Hino, TABC est sous-dimensionné. En 2007, le constructeur s'offre un site à Williamstown, en Virginie Occidentale. La production du 600 y est déménagée.
En 2012, Williamstown fête son 10 000e rigide. Le constructeur fête cela avec un chèque de 3 millions de dollars (2,56 millions d'euros) destiné au site. Pendant ce temps, l'activité de stockage de pièces détachées quitte TABC vers un entrepôt dédié, à Memphis, dans le Tennessee.
Williamstown fête donc ses 10 ans. Le constructeur souligne que la production y a été multipliée par 5 et le nombre d'employés, par 4. Un millier d'Américains travaillent aujourd'hui directement pour Hino.
Le chiffre pourrait grossir. En effet, le constructeur vient de poser la première de son nouveau QG, à Novi, dans le Michigan. A l'instar de ce qu'à fait son grand frère Toyota, Novi va regrouper en un lieu les différents bureaux d'Hino. Mais cela pourrait présager d'autres extensions (des activités de recherche et développement, par exemple...)
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Aux Etats-Unis, les porteurs et rigides sont un marché très lucratif. son compatriote Isuzu. Les 10 ans de l'usine de Williamstown, en Virginie Occidentale, sont l'occasion de préparer un plan de bataille...
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