Extérieur et Intérieur
« On dirait une petite Leon », voici l’une des réactions dont nous fumes témoins. En effet, dès le premier regard on se croit face à la compacte espagnole. Un sentiment renforcé par la largeur de l’Ibiza, qui prend environ 9 cm sur cette cote. Le style maison paraît désormais bien installé et se différencie suffisamment de ses cousines du groupe pour ne plus les confondre. Sauf que là, même si on reconnaît bien une Seat dans le rétro, on n’aura pas forcément juste à chaque fois pour désigner le modèle. On aime son profil ciselé, très dynamique visuellement. C’est d’ailleurs en la suivant qu’on la distingue le mieux de sa grande sœur, grace à ses feux très différents. La finition FR de notre modèle d’essai rend la base encore plus sportive, avec des grandes jantes à bâtons et des boucliers spécifiques.
A bord, la présentation apparaît résolument plus moderne, comparée à la génération précédente. Ici aussi, elle se différencie nettement de la Leon, avec un dessin de planche de bord bien à elle. Pour l’esprit olé olé on repassera… Seat applique là encore le cahier des charges austère du groupe Volkswagen. Le tout a l'air heureusement de meilleure facture que l’Ibiza 4, mais quelques qualités de plastiques font un peu tiquer. Car en termes d’équipements, c’est un Noël d’Ibère. L’écran tactile n’a rien à envier à celui d’une Golf avec toute la connectivité nécessaire. Que ce soit pour le confort ou les aides à la conduite, il ne manque rien. On en arrive à se demander si elle n’est peut-être pas un peu trop équipée, au risque de gêner la Leon. L’habitabilité a progressé, ainsi deux adultes se sentent plutôt bien à l’arrière. Le coffre également gagne en capacité (355 litres), et elles ne sont pas beaucoup à faire mieux qu’elle dans ce domaine.
Sur la route
Pour la route, on a fait le choix du moteur TSi de 150 ch. Ce bloc nous paraissait mieux placé pour aller chercher les limites de cette nouvelle plateforme MQB A0. En attendant une éventuelle version Cupra, cette configuration coiffera la gamme essence. Et pour se faciliter la vie, nous avons aussi exigé la boite DSG. Immédiatement on se rend compte de l’allonge de ce bloc, qui rend l’Ibiza polyvalente, car agréable à mener en dehors des agglomérations. Il a de l’énergie à revendre, mais manque un poil de nervosité à bas régime. On ne fera juste pas la course avec les scooters entre deux feux rouges sur l’exercice du 0 à 50 km/h. La boite DSG s’avère être un régal à mener du moment qu’on la laisse faire. En jouant avec les différents modes de conduites, elle va toutefois donner quelques à-coups quand on dynamise les choses. Elle sert bien la souplesse du moteur en ville, et aide à naviguer facilement dans les meilleures plages quand il s’agit d’aller vite.
On n’a franchement rien à dire concernant le confort que notre Ibiza distille. Elle fait toutefois preuve d’un peu trop de rudesse sur les saillies à basse vitesse, mais rien de franchement trop dérangeant, sauf si vous enchainez 100 km de route dégradée à 20 à l’heure. Elle se montre rigoureuse en comportement et nous fait passer d’un virage à l’autre sans souffrance. La direction a suffisamment de consistance et ne laisse pas vraiment de place au hasard en termes de précision. Elle s’avère efficace et sans histoire, ce que recherchent ses futurs propriétaires. Il faut vraiment débrancher certaines parties du cerveau pour essayer de se retrouver dans des situations délicates. En somme, dans l’exercice de la liaison entre le point A et le B, elle excelle. On compte sur une hypothétique version Cupra plus radicale pour s’amuser au volant, mais au moment de l’écriture de ces lignes, la réponse était plutôt négative.
Conclusion
Il faudra vraiment que la Polo marque bien l’écart avec cette Ibiza aux prestations bien dans le ton. Car après en avoir pris le volant, on s’inquiète un peu pour l’Allemande. Et les autres devront aussi se mettre à jour en termes d’aides à la conduite pour continuer à justifier leurs prix. En termes de tarifs, l’entrée de gamme augmente, mais gonfle aussi son offre d’équipements en échange. Comptez un peu moins de 13 900 euros pour le 75 ch essence, et sans doute un tarif autour des 22 000 euros, si on se base sur l’augmentation moyenne du montant entre les deux générations. En effet, pour l’instant le prix n’est pas encore dévoilé pour cette version TSI 150 ch.
+ | Place à bord |
Equipements |
Look |
- | Hausse des tarifs |
Quelques plastiques |
Seat Ibiza* |
Moteur |
Type et implantation | 4 cyl. turbo essence |
Cylindrée (cm3) | 1 495 |
Puissance (kW/ch) | 150 |
Couple (Nm) | 250 |
Transmission |
Roues motrices | Avant |
Boîte de vitesses | Automatique 7 |
Châssis |
Suspension avant | - |
Suspension arrière | - |
Freins | - |
Jantes et pneus | - |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | - |
0 à 100 km/h (s) | - |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | - |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | - |
Cycle mixte (l/100 km) | - |
CO2 (g/km) | - |
Dimensions |
Longueur (m) | 4,06 |
Largeur (m) | 1,78 |
Hauteur (m) | 1,44 |
Empattement (m) | 2,56 |
Volume de coffre (l) | - |
Réservoir (l) | - |
Masse à vide (kg) | - |
*Données techniques complètes pas encore révélées