Joyeux à l'extérieur

Esthétiquement, le Kia Stonic joue la carte du dynamisme. Les bas de caisse ou les arches de toit, ainsi que le pavillon sont ici en noir pour affiner la caisse jaune. A l'arrière, le montant C est très épais et rappel, par sa forme qui revient vers l'avant, certaines production outre-Rhin. A l'avant, la calandre habituelle est là, mais elle est stylisé et lissée, presque conceptuelle. Elle est encadrée par deux larges feux à la signature lumineuse LED en "J".

A l'arrière, le bouclier est proéminent et "mange" la malle arrière pour renforcer le look baroudeur. On notera une large partie noir brute, ainsi qu'un faux sabot protecteur. Intégrant un pli de carrosserie dans le prolongement de l'épaule des ailes arrières, le hayon possède deux larges feux avec une signature lumineuse à effet 3D. La vitre arrière est importante mais la visibilité semble limitée. A confirmer (ou infirmer) lors de l'essai.

Sérieux à l'intérieur

L'intérieur est basique et plutôt "tristounet". S'inspirant du grand frère le Kia Sportage, les designers ont encadré l'écran tactile par les aérateurs et conservé en partie basse de la console centrale les boutons pour la climatisation et le chauffage. Pas besoin de chercher dans quel menu sont cachés les réglages. Bon point. Le volant est un peu chargé en bouton mais c'est une tendance du moment.

Les fauteuils sont accueillants et leur maintien à l'air correct. Là aussi cela demande confirmation sur la route. En revanche, le tout est assez sombre et mériterait à minima plus de touches claires. Seuls les montants du pare-brise et des éléments de contre-portes égaient un peu l'intérieur. Autre reproche, les plastiques en bas de console sont assez sonores en plus d'être durs et brillants. Les compteurs à aiguilles séduiront sans doute les nostalgiques mais dénotent un peu dans un SUV qui se veut jeune et moderne. Il se rattrapera par ses combinaisons de coloris et un prix sans doute serré.

Photo : Pierrick  Rakotoniaina/le blog auto