British F3
Commençons par le British F3, à Snetterton. Jordan Cane (Douglas) est enfin sur la grille. Enaam Ahmed (Carlin) pense pouvoir poursuivre son OPA. Mais c'est James Pull (Carlin), qui décroche la pole.
Au feu vert, Ahmed tente d'aller chercher Pull. Il freine à "trotar", ce qui permet à Toby Sowery (Lanan) de passer. Ahmed se ressaisi rapidement, il repasse Sowery. Pull a le temps d'effectuer un tour en tête, avant de subir le rouleau-compresseur Ahmed. Derrière, Omar Ismail (Chris Dittmann) part en tête-à-queue, entrainant un safety-car.
A la reprise, Ahmed part sur orbite.
Ahmed, Pull et Sowery passent dans cet ordre devant le damier. La coupe leur est remise par Jeff Smith, qui s'impose en MINI Cup, entre deux manches de BTCC.
Le dimanche matin, Cane est en pole aux côtés de Jamie Chadwick (Double R.) Réveil difficile pour l'Anglaise, qui voit le peloton défiler avant d'enclencher la 1. Cameron Das (Carlin) saisit sa chance. Les deux Américains sont à deux de front, mais Cane a le dernier mot. Callan O'Keefe (Douglas) se contente du 3e rang, alors qu'Ahmed double une Chadwick complètement désunie.
Cane fête son retour en sport auto par un triomphe. Das et O'Keefe complètent le tiercé.
Ahmed est en pole pour la course 3. Sowery harcèle Pull, 2e. L'ancien champion de F3 Cup trouve l'ouverture. Néanmons, Ahmed a pris de l'avance. Le leader enchaine les tours de qualifications pour semer Sowery. Pull reste vaguement au contact des deux hommes. Le podium est donc d'emblée gelé.
Sixième succès pour Ahmed. Pull et Sowery ont inversé leur position par rapport à la course 1 !
Au classement, Ahmed s'échappe un peu plus, avec 241 points. Le British F3 est généreux avec les points. De quoi freiner le break du pilote. Das est ainsi 2e à 197 points. Anonyme à Snetterton, Ben Hingeley (Fortec) reste 3e, à 186 points.
De gros points pour Chadwick, qui passe 9e à 92 points. Retenu par la F4 SMP, Tristan Charpentier (Chris Dittmann Racing) dégringole au 18e rang, avec toujours 23 points.
EuroFormula Open
L'EuroFormula Open, est elle à Spa. Après avoir dominé les essais libres, Harrison Scott (RP Motorsport) décroche la pole.
Le samedi, Scott s'élance tranquillement. 2e sur la grille, Nikita Troitskyi (Drivex) cède sa place à Ameya Vaidyanathan (Carlin.) Puis, quelques virages plus loin, Devlin DeFrancesco (Carlin) lui prend la médaille de bronze. En tête, Vaidyanathan s'attaque au leader, le dépasse, puis il fait le break. DeFrancesco rattrape également Scott, mais ce dernier arrive à le contenir.
Pilote venu tardivement au sport auto, Vaidyanathan décroche son premier succès. Scott et Troitskyi l'encadrent sur l'estrade.
Malchanceux le samedi, Troitskyi se venge avec la pole dominicale.
Les premiers tours de la course 2 sont chauds. Troitskyi reste devant au feu vert... Mais dans Kemmel, Vaidyanathan, DeFrancesco et Jannes Fittje (Fortec) le doublent. Matheus Iorio (Campos) ne peut résister à Scott, qui passe 5e. Puis Troitskyi et Scott doublent Fittje. Ensuite, Vaidyanathan s'offre une excursion hors-piste et il repart derrière Troistkyi, qui s'est fait doubler par Scott. DeFrancesco est désormais leader. Néanmoins, Scott revient fort et le Canadien de rejoindre la longue liste des pilotes doublés par l'ex-pilote de FF... Derrière, Trostkyi cède sa 3e place à Vaidyanathan. En queue de peloton, Alex Karkosik (RP Motorsport) et Pedro Cadroso (Teo Martin) se percutent et le safety-car sort.
Au restart, Scott entame une course au large. Thiago Vivacqua (Campos) double Vaidyanathan pour le gain de la 3e place.
Ce sont donc finalement Scott, Defrancesco et Vivacqua qui montent sur l'estrade.
Après deux manches, Scott a déjà une sérieuse option sur le titre d'EuroFormula Open, avec 97 points. Vaidyanathan passe 2e, à 58 points. Defrancesco se retrouve 3e, à 43 points.
F 3.5 V8
A Jerez, on retrouve la F 3.5 V8. Egor Orudzhev (AVF) est en pole.
Orudzhev a du mal à partir et Roy Nissany (RP Motorsport) arrive en premier à la chicane. Yu Kanamaru (RP Motorsport) tente également de doubler le Russe. Mais il se défend et le Japonais par dans le décor. Du coup, Pietro Fittipaldi (Lotus) passe 3e. En tête, Nissany taille la route. Orudzhev mène le groupe de chasse. Puis, nouveau coup de théâtre : il tombe en panne et le safety-car sort.
Voilà Fittipaldi promu 2e et Matevos Isaakyan (AVF), 3e. Sans doute échaudé par ses mésaventures de Monza, le Brésilien préfère assurer les gros points.
Premier succès 2017 pour Nissany. Fittipaldi et Isaakyan étant donc respectivement 2e et 3e.
Sans doute requinqué par son podium, Fittipaldi est le poleman du dimanche !
Dans la course 2, Orudzhev prend un meilleur départ. Pour autant, Fittipaldi réussi à reprendre son bien. Isaakyan est alors 3e. René Binder (Lotus) et Alfonso Celis (Fortec) sont les premiers à s'arrêter. Puis les leaders les imitent et tout le monde à effectué son passage aux stands à la fin du premier tiers de l'épreuve. En tête, rien ne bouge. En vue de l'arrivée, Celis se rapproche d'Isaakyan, sans trouver de solution.
Course impériale de Fittipaldi. Les Russes Orudzhev et Isaakyan complètent le podium.
Au classement, Binder reste en tête, avec 120 points. Néanmoins, Fittipaldi remonte, à 119 points. Nissany est 3e, à 106 points. Dans trois semaines, la F 3.5 V8 se rendra au Motorland Aragon et ça sera déjà la mi-saison.
Audi Sport TT Cup
L'Audi Sport TT Cup est au Nürburgring, en prologue des 24h. Où d'ailleurs, la firme aux anneaux aligne des R8 LMS confiées à d'anciens de la discipline. Une belle carotte... L'invité du jour, c'est Johnny Cecotto. Non pas Cecotto Jr, retenu pour la F2 à Monaco (il a d'ailleurs fini 2e de la course 2), mais bien son père, ex-équipier de Senna en F1, puis pilote BMW en tourisme.
Philip Ellis est en pole.
Ellis avait réalisé un doublé à Hockenheim. Mikel Azkona s'est donné pour mission de l'empêcher de tripler la mise ! 2e, il plonge à la corde et ressort devant le leader. Mais Ellis a de la bouteille et il parvient à se dédoubler. Yannik Brandt et Finlay Hutchinson sont en lutte pour la 5e place. Ca se termine par deux voitures sur le carreau et un safety-car.
Ellis sème le peloton au restart et on ne le reverra plus.
Nouveau succès d'Ellis, devant Azkona et Milan Dontje, qui n'étaient jamais montés sur un podium.
Castle Combe
Castle Combe est un vieux circuit Britannique. Comme beaucoup de tracés, outre-manche, il fut d'abord un aérodrome militaire, durant la deuxième guerre mondiale. Il accueille son premier meeting en 1950. En 1997, une voiture sort de la piste et tue deux spectateurs. Il ferme, le temps de construire deux chicanes. Les riverains se plaignent du bruit et en 2005, ils ont gain de cause. La F3 et le BTCC s'en vont. Depuis, Castle Combe se limite donc aux courses de club et aux concentrations.
Avon Tyres, le sponsor historique pensait s'y être établi en 1954. En fait, il y est présent depuis 1952. Du coup, il doit improviser une célébration pour les 65 ans de sponsoring !
Zhuhai
Zhuhai est le berceau du circuit chinois. En 1994, un premier meeting se tient dans les rues de la ville [citation needed]. En 1995, le BPR débarque. Il y revient en 1996. Pour 1997, un tracé permanent est bâti; les organisateurs visent la F1. Bernie Ecclestone se rétracte : le souvenir de Tienanmen est encore trop vivace pour organiser un Grand Prix de Chine... Kenneth Ma achète une poignée de Renault Sport Spider pour créer une école de pilotage. Puis il s'offre des Formule Renault et monte un simili-championnat. La construction du circuit de Shanghai, en 2003, marque les débuts de vrais championnats en Chine. Outre le CTCC et la F4 China, le circuit organise des Pan-Delta Racing Festival, où les pilotes de Hong Kong et de Macao (toutes proches) peuvent se défouler. De quoi assurer l'équilibre.
Par contre, le revêtement n'a jamais été refait. Du coup, les championnats internationaux hésitent à venir.
La bonne nouvelle, c'est qu'un projet de développement est en cours. Un Legoland serait construit à proximité et les infrastructures de Zhuhai seraient refaites.
Crédits photos : EuroFormula Open (photos 1 et 7 à 11), British F3 (photos 2 à 6), Formula V8 (photos 12 à 16), Audi Motorsport (photos 17 et 18), Avon Tyres (photo 19) et FRD (photo 20.)