Pour son retour sur le marché américain, PSA a choisi d’entrée par la petite porte en lançant Travelcar à Los Angeles. Cette approche modeste fait partie d’un plan de reconquête en trois phases dévoilé par le responsable de la nouvelle filiale américaine, Larry Dominique à un confrère américain.
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Pour son retour sur le marché américain, PSA a choisi d’entrée par la petite porte en lançant Travelcar à Los Angeles. Cette approche modeste fait partie d’un plan de reconquête en trois phases dévoilé par le responsable de la nouvelle filiale américaine, Larry Dominique à un confrère américain.
« Nous avons l’opportunité d’étudier le marché, les ventes et le marketing. Nous adoptons une approche en trois phases pour revenir sur le marché américain parce que vous ne pouvez pas prendre un véhicule européen et le lancer tel quel aux Etats-Unis, » a déclaré Dominique.
La décision de nouer un partenariat entre TravelCar et Free2Move, la filiale mobilité de PSA ne doit rien au hasard. Comme tous les constructeurs, PSA est convaincu que la demande pour les services de véhicules partagés va exploser. À ses débuts, Travelcar offrira ses services à l’aéroport de Los Angeles. Les voyageurs pourront stationner leurs voitures à un prix réduit qui seront ensuite louées à un prix deux fois inférieur au tarif normal. Dans cet interview, Larry Dominique déclare « qu’à un moment, nous saisirons l’occasion d’offrir nos propres modèles. »
Avant d’en arriver là, PSA devra d’abord décider quelle marque importer aux États-Unis, Citroën Peugeot ou Opel, car comme Larry Dominique explique « Nous n’avons pas encore choisi quelle marque ramener aux États-Unis, mais pour le moment, nous avons évoqué une seule marque. “Nous devons nous concentrer sur le lancement d’une marque, et en ajoute rune deuxième serait source de distraction”, a-t-il ajouté. PSA espère notamment en apprendre beaucoup sur le consommateur américain grâce au partenariat avec Travelcar.
En tout cas, ce retour motive Larry Dominique qui voit une grande opportunité de démarrer sur de nouvelles bases sans avoir en prendre en compte le passé. Par exemple, PSA pourrait se passer d’un réseau de distribution franchisé à l’instar de Tesla même si cela implique de ne pas vendre dans tous les états. Le constructeur pourrait aussi privilégier la vente en ligne. Bref, aucune possibilité n’est écartée.
Le troisième défi que devra relever le responsable de la filiale américaine sera de choisir quels modèles importer une fois la marque choisie, mais le groupe français exclurait d’ores et déjà de se limiter à un type de véhicules. “Nous devons participer aux segments les plus volumineux, y compris les compactes, les familiales 4 portes et les SUVs, a-t-il déclaré.
Le responsable de la nouvelle filiale américaine, Larry Dominique, a donc du travail en perspective, aidé par une équipe d’une douzaine de personnes dans un premier temps. Cela dit, Larry Dominique devra choisir ou à établir le quartier général de PSA aux États-Unis.
Source : The Detroit Bureau
Source photo : PSA
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Pour son retour sur le marché américain, PSA a choisi d’entrée par la petite porte en lançant Travelcar à Los Angeles. Cette approche modeste fait partie d’un plan de reconquête en trois phases dévoilé par le responsable de la nouvelle filiale américaine, Larry Dominique à un confrère américain.