New York 2017 : Lincoln Navigator
Lincoln a dévoilé le nouvel opus de son SUV amiral, le Navigator. Aux côtés d’une Continental un peu timorée, le dernier cru du Navigator devient de facto le vrai haut de gamme chez Lincoln.
Lincoln a dévoilé le nouvel opus de son SUV amiral, le Navigator. Aux côtés d’une Continental un peu timorée, le dernier cru du Navigator devient de facto le vrai haut de gamme chez Lincoln.
Lincoln a dévoilé le nouvel opus de son SUV amiral, le Navigator. Aux côtés d’une Continental un peu timorée, le dernier cru du Navigator devient de facto le vrai haut de gamme chez Lincoln.
Le Lincoln Navigator, c’est avant tout un gabarit hors normes. Si Lincoln n’a fourni aucun détail, les photos révèlent un SUV au physique généreux sans toutefois tomber dans la caricature comme le fait le modèle actuel. Grâce à son toit flottant, le Navigator gagne en légèreté. Cette dernière est aussi réelle sur la balance puisque le partage des soubassements avec le Ford Expedition permet au Navigator de perdre presque 90 kg, un effort en soi, mais une paille rapportée au 2 759 kg du modèle sortant. Le Navigator nouveau cru dépassera allègrement les 2 600 kg quand un Range Rover en affiche 2 328 à puissance presque équivalente. À nombre de places égales, soit 7, un Discovery V6 essence pèse même 500 kg de moins.
Comme le Britannique, le Lincoln Navigator est offert avec un V6. Biturbo sur le Navigator, il développe 450 ch. C’est légèrement mieux que 426 ch d’un Cadillac Escalade, mais les deux cylindres en moins risquent d’être un handicap dans un segment accro au V8. Comme toutes les grosses motorisations du groupe Ford, le V6 est accouplé à une boîte automatique à 10 rapports.
En fait, le Navigator ne mise pas sur sa légèreté ou sa motorisation pour convaincre le chaland de passer à la caisse, mais sur l’opulence de son habitacle. À l’instar de la Lincoln Continental, les designers ont revu de fond en comble l’intérieur pour lui faire gravir quelques échelons dans la hiérarchie du luxe automobile. Le luxe commence par le marchepied rétractable qui rappelle à ses occupants qu’ils vont pénétrer, non dans un SUV normal, mais dans un palace roulant. Le conducteur et le passager avant seront ravis d’apprendre qu’ils disposent des mêmes sièges que dans la Continental, masseurs, chauffants, ventilés, et surtout réglables dans 30 directions.
Face à eux trône un meuble de bord moins imposant que sur le précédent Navigator et au dessin plus travaillé. La pièce maîtresse de cette planche de bord horizontale est son écran flottant 12 pouces qui permet de contrôler la navigation et l’infodivertissement. Le conducteur jouit également d’un affichage tête haute. Les sièges « cocon » sont séparés par une console centrale dotée de deux petits accoudoirs et terminée par un panneau de commande qui évoque celui d’une Audi A8.
À l’arrière, le Navigator tente un exercice difficile, celui d’offrir un environnement luxueux tout en ne négligeant pas les aspects pratiques. Malheureusement le SUV américain ne le réussit pas avec autant de brio que les modèles européens. D’abord, la deuxième rangée s’encombre d’une console centrale à l’utilité discutable. Celle-ci intègre deux porte-gobelets, des rangements, un panneau de commande sommaire et deux petits accoudoirs. Ensuite, elle est entourée de deux sièges individuels au dessin très simplifié. Ce n’est pas la sellerie cuir qui leur conférera plus de cachet. En option il est possible de s’offrir un système d’infordivertissement capable de diffuser du contenu à partir d’un terminal Android sur deux écrans 10 pouces montés aux dos des sièges avant. Enfin, la troisième rangée semble profiter sur les photos d’un espace aux jambes considérable, mais faire voyager trois personnes sur cette banquette au dessin très rectiligne ne va pas être une sinécure.
D’une manière générale, passer des places avant aux places arrière revient à passer d’une première classe, opulente offrant sièges massant, chauffants, cuir et boiserie, à une deuxième classe plus humble mêlant cuir et plastique puis à une troisième classe roturière, avec une banquette au confort sommaire et abondance de plastiques bon marché. À ce titre, le Navigator rate son entrée dans les SUV luxueux.
Côté équipement, le Navigator inclut le système d’infodivertissement Ford Sync 3 compatible avec Apple Play et Android Auto. Il embarque également un système audio à 20 haut-parleurs qui offre trois modes, stéréo, audience et live. Les autres équipements sont le « Trailer Backup Assist » qui assiste le conducteur à effectuer une manœuvre avec une remorque, une caméra 360 degrés, un régulateur de vitesse adaptatif, 6 ports USB, 4 prises 12 volts et une prise 110 volts.
Pour Lincoln, le nouveau Navigator est sans conteste un pas de géant et un pas de plus vers une renaissance longtemps attendue. Mais, sur le papier, ce SUV majestueux a encore beaucoup de pas à faire pour rattraper les Européens.
Source : Lincoln
Source photo : Lincoln
Lincoln a dévoilé le nouvel opus de son SUV amiral, le Navigator. Aux côtés d’une Continental un peu timorée, le dernier cru du Navigator devient de facto le vrai haut de gamme chez Lincoln.
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