Ferdinand Piëch, l’ex-président du conseil de surveillance de Volkswagen, serait sur le point de perdre son siège au conseil de surveillance de Porsche SE, la holding qui détient 52 % des droits de vote de Volkswagen.
L’hebdomadaire allemand Bild am Sonntag rapporta dans sa dernière édition que le nom de Ferdinand Piech ne figure pas dans la liste des candidats aux postes du conseil de surveillance de Porsche SE. Les actionnaires sont en effet invités à élire le prochain conseil de surveillance. Contacté par l’hebdomadaire, un porte-parole de Porsche SE a déclaré que la composition définitive du conseil de surveillance n’avait pas encore été arrêtée.
C’est un pas de plus vers la sortie pour Ferdinand Piëch qui avait été obligé de démissionner de la présidence de Volkswagen à la suite d’un conflit avec l’ex-président du directoire Martin Winterkorn en avril 2015.
Ce dernier a été accablé par Piëch devant la justice selon Der Spiegel. Ferdinand Piëch aurait déclaré que Martin Winterkorn avait eu connaissance de la fraude du diesel plus tôt qu’il veut le reconnaître. Piëch aurait été informé par une entreprise israélienne de sécurité. Il en aurait alors parlé à Martin Winterkorn qui aurait nié l’existence du problème. L’ex-homme fort aurait alors évoqué le sujet auprès certains membres du conseil de surveillance, dont Stephan Weil, le Premier ministre de la Basse-Saxe et Stephan Wolfgang Porsche, cousin de Pïech. Volkswagen avait alors fait savoir qu’il étudiait des mesures à l’encontre de Ferdinand Piëch.
Source : Bild am Sonntag
Source photo : Volswagen
Ferdinand Piëch, l’ex-président du conseil de surveillance de Volkswagen, serait sur le point de perdre son siège au conseil de surveillance de Porsche SE, la holding qui détient 52 % des droits de vote de Volkswagen.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.
