Dévoilée à Genève, la Volkswagen Arteon a la lourde tâche de relancer la marque allemande dans le haut de gamme après l'échec retentissant de la Phaëton.Alors qu'il y a quinze ans, VW avait fait dans la débauche en dévoilant une Phaëton superlative, le constructeur adopte une approche plus modeste avec l'Arteon, mais non dénuée de charme. La nouvelle berline compte sur son physique pour attirer le chaland et inaugurer le nouveau ADN stylistique Wolfsbourgeois. Capot débordant sur les ailes, bouclier très échancré et calandre fusionnant avec les phares seront la tendance des prochaines années. Manque d'argent ou volonté de faire dans le minimalisme, l'intérieur n'a pas le charme de l'extérieur. VW a misé sur la prudence alors que l'Arteon méritait mieux pour remplir ses obligations commerciales. Malgré une ligne fuyante, l'Arteon a conservé un coffre au volume décent de de 563 litres pouvant être étendu jusqu’à 1 557 litres, banquette arrière repliée.
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Sous le capot, l’Arteon offre une gamme de six moteurs 4 cylindres turbocompressés à injection directe. Trois motorisations essence sont au programme : le 1,5 litre TSI Evo de 150 ch, 2 litres TSI de 190 ch et le 2 litres TSI de 280 ch. Côté diesel, l’offre est assurée par les 2 litres TDI de 150, 190 et 240 ch. Les moteurs de plus de 200 ch sont accouplés à la transmission intégrale 4Motion et à une boîte de vitesses DSG à 7 rapports. Le 2 litres TDI 190 ch peut disposer de cette dernière en option.
L’Arteon offre trois niveaux de finition. L’entrée de gamme offre l’essentiel avec jantes en alliage léger de 17 pouces, climatisation à régulation électronique, volant multifonction en cuir, sièges à réglage partiellement électrique et détecteur de fatigue. La finition « Elegance » y ajoute des jantes de 18 pouces en alliage léger, un pédalier aspect aluminium, une sellerie alcantara/cuir et des sièges avant chauffants et des surpiqûres contrastantes sur les garnitures de siège et les tapis de sol. Dotée d’un équipement quasi identique à l’Elegance, la finition « R-Line » s’en démarque par sa sportivité.
Assemblée dans l’usine d’Emden en Allemagne aux côtés de la Passat, l’Arteon débarquera dans les concessions courant juin en Allemagne et au deuzième semestre en France.
Source : Volkswagen
Source photo : LeBlogAuto
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Dévoilée à Genève, la Volkswagen Arteon a la lourde tâche de relancer la marque allemande dans le haut de gamme après l'échec retentissant de la Phaëton.Alors qu'il y a quinze ans, VW avait fait dans la débauche en dévoilant une Phaëton superlative, le constructeur adopte une approche plus modeste avec l'Arteon, mais non dénuée de charme. La nouvelle berline compte sur son physique pour attirer le chaland et inaugurer le nouveau ADN stylistique Wolfsbourgeois. Capot débordant sur les ailes, bouclier très échancré et calandre fusionnant avec les phares seront la tendance des prochaines années. Manque d'argent ou volonté de faire dans le minimalisme, l'intérieur n'a pas le charme de l'extérieur. VW a misé sur la prudence alors que l'Arteon méritait mieux pour remplir ses obligations commerciales. Malgré une ligne fuyante, l'Arteon a conservé un coffre au volume décent de de 563 litres pouvant être étendu jusqu’à 1 557 litres, banquette arrière repliée.