Les menaces de sanctions américaines contre l’Iran pourraient profiter à PSA
par La rédaction

Les menaces de sanctions américaines contre l’Iran pourraient profiter à PSA

Malgré les menaces de sanctions à l’encontre de l’Iran, PSA va continuer à investir en Iran avec la construction d’une usine et profiter ainsi de l’essor du marché iranien.

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Le groupe PSA ne craint pas vraiment les menaces de Donald Trump et y voit même une opportunité. De futures sanctions pourraient mener les autres constructeurs à mettre en pause leurs projets d’investissement et permettre ainsi à PSA de conserver son avance.

Peugeot devrait démarrer la production des 208, 301 et 3008 (première génération) au début du second semestre suite aux accords signés avec le constructeur local Iran Khodro en juin 2016. De son côté, Citroën a annoncé en juillet 2016 la création d’une coentreprise avec Saipa, son partenaire historique en Iran, afin de produire et commercialiser des véhicules de la marque dans le pays. La production débutera en 2018 dans l’usine de Kashan, dont PSA en deviendra propriétaire à hauteur de 50 %. Au total, le groupe français investira 400 millions d’euros en Iran.

Avant son départ forcé en 2012 quand l’embargo international a été étendu aux véhicules, les ventes de Peugeot atteignaient 458 000 voitures, presque 30 % du marché iranien. Malgré la concurrence chinoise, le constructeur français est parvenu l’an passé à reprendre sa couronne avec 32 % de part de marché.

Très présents avant la révolution iranienne en 1979, les constructeurs américains ont déserté le pays depuis. Les autres constructeurs qui ont jusqu’à présent ce marché prometteur réalisent aujourd’hui son potentiel. Ce dernier devrait enregistrer une croissance de 8 % pour atteindre 1,35 million de voitures et 1,8 million d’ici 2024.

Les constructeurs, toujours prompts à conquérir de nouveaux marchés, marchent sur la pointe des pieds. Ils craignent notamment des représailles sur leurs usines américaines. Volkswagen pourrait toutefois signer un partenariat a annoncé récemment un haut fonctionnaire iranien. Contacté par Reuters, Volkswagen a jusqu’à présent maintenu le silence radio.

Finalement, la seule menace pour PSA pourrait venir de Renault. Celui-ci a commencé à y vendre la Sandero produite par son partenaire local Pars Khodro. Spécialiste des véhicules low cost, Renault pourrait dépassait Peugeot en 2019 avec notamment l’arrivée prochaine du Kwid.

Source : Reuters

Source photo : PSA

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Malgré les menaces de sanctions à l’encontre de l’Iran, PSA va continuer à investir en Iran avec la construction d’une usine et profiter ainsi de l’essor du marché iranien.

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