Style extérieur
Comme malheureusement trop souvent, et à tort, quand il s’agit de réfléchir à l’acquisition d’un nouveau véhicule, on ne pense pas tout de suite au constructeur d’Hiroshima. En effet, Mazda ne fait pas que des MX-5, mais assure aussi sa présence sur des segments de marché populaires, comme celui des compactes. Elle y concourt avec la Mazda 3, qui s’offre une petite mise à jour esthétique et technique, histoire de rappeler qu’il ne faut pas l’oublier.
Pour ceux qui aiment s’amuser au jeu des septs erreurs, le millésime actuel et la mouture précédente vont vous donner du fil à retordre ! Il faut dire que son style, à la fois fluide et dynamique, lui donne un côté classique qui lui fait passer les années sans paraître datée. Cela étant, le dessin des feux et de la calandre évolue, sans pour autant en changer le regard. En revanche la technologie des phares se met à jour avec un éclairage actif à leds.
Style intérieur et équipement
A l’intérieur, on compte sur les doigts d’une seule main les évolutions. Qualitativement, l’ensemble apparaît toujours aussi sérieux, voire austère. On ne relève pas d’impair majeur en termes de finition, mais on ne s’excitera pas pour autant sur les différents revêtements. Le volant vient de la Mazda 6 et peut réchauffer les mains.
Pour le reste au chapitre des équipements, notons l’affichage tête haute désormais en couleurs, le G-vectoring que l’on avait expérimenté sur sa grande sœur et deux ou trois petites choses en plus. On se trouve toujours aussi bien installé à bord, avec une position de conduite qui donne envie d’aligner les kilomètres. Pour cet exercice, nous avons choisi une motorisation Diesel.
Motorisation
Sous notre capot un 2.2 de 150 ch accouplé à une boite automatique. S’il se révèle un peu sonore au démarrage, il se fait assez rapidement oublier. Surtout que la boîte automatique, un modèle de douceur, tranquillise la conduite sans nous donner envie de s’occuper de quoi que ce soit. Elle n’écoute pas toujours ce qu’on lui demande quand on décide de prendre la main sur un rétrogadage, mais mettre le pied par terre suffit pour s’extirper d’une situation qui réclame de la puissance.
Le moteur ne manque pas de couple, tant mieux, et surtout se montre disponible sur une plage relativement large, qui minimise les changements de rapports. Un idéal compagnon pour rallier un point A à un point B sans trop sentir les kilomètres. A cela s’ajoute un appétit contenu, avec un chiffre dans les 6 litres, au plus fort de notre rythme de train d’enfer dans les massifs dans environs de Barcelone.
Sur la route
On vous expliquerait bien le mode de fonctionnement du G-Vectoring par Mazda, mais même les intervenants de la marque ont eu un peu de mal à vulgariser leur discours pour qu’on le comprenne bien. Peu importe, il s’agit grossièrement d’un dispositif électronique qui agit sur le couple entre les deux roues avant, en aidant à la direction avec pour conséquence un effort minimisé sur le volant. Certains observateurs y voient une forme d’autobloquant, mais on laissera les ingénieurs et autres spécialistes de la technique débattre entre eux.
Toujours est-il que notre Mazda 3 fait preuve d’une inscription en courbe plutôt incisive, qui dynamise la vie aux commandes. Comme cela s’accompagne d’un amortissement qui en plus de bien filtrer les aspérités du bitume, fait preuve d’une rigueur qui contient assez bien les mouvements de caisse. Cela sert aussi bien le confort, que le plaisir de conduite. A vrai dire, elle se montre même plus homogène sur ce compromis que la plupart des stars du marché, on ose le dire.
Tarif et conclusion
La Mazda 3 ne se montre pas spécialement meilleur marché que les autres généralistes, mais en offre toute fois beaucoup de série. Avec une gamme de tarifs qui démarre à 23 500 €, cela peut effrayer. Sauf que cette version n’en est pas une de « communication », comparée aux entrées de gamme que personne n’achète ailleurs. En effet, la dotation est déjà riche avec un moteur essence de 120 ch. L’écart n’est que de 2000 euros avec le Diesel de 105 ch et comptez 29 700 € pour notre bloc de 150 ch. Pour ceux qui attachent peu d’importance à l’image d’un blason (et plutôt à tort quand on connaît un peu le passé de la marque), n’oubliez pas Mazda dans vos prospections !
Crédit photos : PR/le blog auto
+ | Compromis Confort/Dynamisme |
Dotation de série dès le premier niveau |
Ensemble moteur/boîte |
- | Ambiance austère |
Déficit d'image |
Mazda3 SkyActiv-D 2.2 150 |
Moteur |
Type | 4 cylindres Diesel turbocompressé |
Cylindrée (cm3) | 2191 |
Puissance (kW/ch) | 110/150 à 4500 |
Couple (Nm) | 380 à 1800 |
Transmission |
Roues motrices | Avant |
Boîte de vitesses | Automatique à 6 rapports |
Châssis |
Suspension avant | MacPherson |
Suspension arrière | Multi-lien |
Freins | Disques AV / AR |
Jantes et pneus | 215/45R18 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 201 |
0 à 100 km/h (s) | 9 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | 6 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 4,1 |
Cycle mixte (l/100 km) | 4,8 |
CO2 (g/km) | 127 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4470 |
Largeur (mm) | 1795 |
Hauteur (mm) | 1465 |
Empattement (mm) | 2700 |
Volume de coffre (l) | 364->1263 |
Réservoir (l) | 51 |
Masse à vide (kg) | 1335 |