Dieselgate : l'ancien ambassadeur d'Israël en Allemagne nie avoir prévenu Piëch du scandale
Nouvel élément concernant Ferdinand Piëch, l'ex-président du conseil de surveillance de Volkswagen, des difficultés auxquels le constructeur risquait de devoir être confronté aux Etats-Unis sur ses tests d'émissions polluantes de moteurs diesel. L'ancien ambassadeur a nié toute connaissance préalable du scandale. Il a indiqué au quotidien Handelsblatt qu'il connaissait M. Piëch depuis longtemps et qu'ils se réunissaient régulièrement, mais qu'il ne l'avait pas averti du scandale à l'avance. "Nous n'avons pas parlé de ça" a-t-il martelé.
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Nouvel élément concernant l'affaire dans l'affaire qui secoue également VW, empêtré dans le dieselgate : Avi Primor, ex-ambassadeur d'Israël en Allemagne, a déclaré jeudi qu'il n'avait jamais discuté avec Ferdinand Piëch, l'ex-président du conseil de surveillance de Volkswagen, des difficultés auxquels le constructeur risquait de devoir être confronté aux Etats-Unis sur ses tests d'émissions polluantes de moteurs diesel. L'ancien ambassadeur a nié toute connaissance préalable du scandale. Il a indiqué au quotidien Handelsblatt qu'il connaissait M. Piëch depuis longtemps et qu'ils se réunissaient régulièrement, mais qu'il ne l'avait pas averti du scandale à l'avance. "Nous n'avons pas parlé de ça" a-t-il martelé.
Selon un rapport du WirtschaftsWoche, une publication soeur de Handelsblatt, Yuval Diskin, l'ancien chef de Shin Bet, le service de renseignement intérieur israélien, a joué un rôle dans le scandale Volkswagen. Le journal allemand indique ainsi que Avi Primor et Yuval Diskin ont rencontré Ferdinand Piëch en février 2015 pour une entrevue confidentielle avec le président du conseil de surveillance de Volkswagen. Après avoir quitté le Shin Bet en 2011, l'ancien responsable a en effet fondé par la suite la société de sécurité informatique Diskin Advanced Technologies, et aurait ainsi voulu vendre des services à Volkswagen. Leur entrevue avait porté ses fruits : en 2016, VW et Yuval Diskin ont ainsi créé ensemble Cymotive Technologies, une société de sécurité basée à Herzliya, en Israël en vue de développer des solutions avancées en matière de cyber-sécurité pour la nouvelle génération de véhicules connectés et de services mobiles.
Dans un entretien au WirtschaftsWoche, Avi Primor a confirmé l'entrevue, indiquant être ami avec Yuval Diskin et lui avoir ainsi accordé une faveur, ajoutant qu'ils avaient eu ensemble d'autres entretiens avec diverses sociétés allemandes dont Volkswagen. Avi Primor a également précisé qu'il avait été amené à faire la connaissance de Piëch lorsqu'il était ambassadeur à Berlin, dans les années 1990. Il a assuré que l'ancien président du conseil de surveillance avait pris contact avec lui, figure de proue du dialogue entre l'Allemagne et Israël, en vue d'obtenir un appui sur des projets universitaires de Volkswagen. Le démenti de Avi Primor fait suite aux affirmations du Süddeutsche Zeitung, selon lequel il est la source d'informations données à Piëch début 2015 sur l'orage qui menaçait VW, le constructeur ayant dû quelques mois plus tard admettre qu'il avait triché.
Mercredi, Volkswagen avait déclaré qu'il étudiait des mesures à l'encontre de Ferdinand Piëch à la suite d'informations indiquant qu'il avait accusé des membres du conseil de n'avoir pas réagi au scandale des tests d'émissions polluantes. Le Bild am Sonntag avait ainsi écrit que Piëch avait soulevé la question en mars 2015 avec Martin Winterkorn, le président du directoire de l'époque, et des membres du comité directeur du conseil de surveillance, soit six mois avant que le scandale ne soit rendu public, à la suite d'une information donnée par une société de sécurité israélienne. Selon Bild am Sonntag et Der Spiegel, Winterkorn lui aurait alors affirmé qu'il gérait la situation.
Sources : Presse allemande, Reuters
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Nouvel élément concernant Ferdinand Piëch, l'ex-président du conseil de surveillance de Volkswagen, des difficultés auxquels le constructeur risquait de devoir être confronté aux Etats-Unis sur ses tests d'émissions polluantes de moteurs diesel. L'ancien ambassadeur a nié toute connaissance préalable du scandale. Il a indiqué au quotidien Handelsblatt qu'il connaissait M. Piëch depuis longtemps et qu'ils se réunissaient régulièrement, mais qu'il ne l'avait pas averti du scandale à l'avance. "Nous n'avons pas parlé de ça" a-t-il martelé.