En vue de faire taire les rumeurs de presse, Takata a démenti qu'il envisageait un dépôt de bilan. S'exprimant dans un communiqué le constructeur d'airbags a indiqué ne pas prévoir d’opter pour un redressement judiciaire. Selon lui, ce choix rendrait difficile en effet le maintien de la chaîne d’approvisionnement et perturberait donc la fourniture des airbags de remplacement.
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En vue de faire taire les rumeurs de presse, Takata a démenti qu'il envisageait un dépôt de bilan. S'exprimant dans un communiqué le constructeur d'airbags a indiqué ne pas prévoir d’opter pour un redressement judiciaire. Selon lui, ce choix rendrait difficile en effet le maintien de la chaîne d’approvisionnement et perturberait donc la fourniture des airbags de remplacement.
Il est vrai que compte-tenu de l'ampleur de la part de marché détenue par l'entreprise, une telle éventualité mettrait en péril les obligations contractuelles de Takata, rendant la situation très difficile pour ses clients tels que General Motors, Toyota, BMW, Fiat Chrysler ou Nissan.
Il n'en demeure pas moins que Takata se trouve effectivement dans une très mauvaise passe et qu'il se doit de trouver une solution pour redresser la barre. Secoué depuis trois ans par un scandale d'airbags défectueux, le groupe doit boucler prochainement des discussions clés avec des investisseurs potentiels. Selon plusieurs médias, les deux candidats potentiellement intéressés pour reprendre l'entreprise, ne souhaitent pas assumer le passif. Leur volonté est d'effacer les charges via un dépôt de bilan, pour poursuivre par un processus de redressement judiciaire. Le suédois Autoliv, ainsi qu'un consortium mené par l’Américain Key Safety Systems (propriété d’un groupe chinois), accompagné du fonds Bain Capital et de la firme japonaise Daicel sont désormais les seuls sauveurs possibles de Takata.
Réagissant aux rumeurs, le groupe japonais a également indiqué que les articles publiés à son sujet avaient causé de la confusion et étaient "extrêmement regrettables". Il est vrai que les allégations des journalistes avaient faire perdre au titre du groupe plus de la moitié de sa valeur en quelques jours. Suite au démenti, l'action s'est envolé de 19,26%.
Sources : AFP, Reuters
Crédit Photo : Takata
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En vue de faire taire les rumeurs de presse, Takata a démenti qu'il envisageait un dépôt de bilan. S'exprimant dans un communiqué le constructeur d'airbags a indiqué ne pas prévoir d’opter pour un redressement judiciaire. Selon lui, ce choix rendrait difficile en effet le maintien de la chaîne d’approvisionnement et perturberait donc la fourniture des airbags de remplacement.