Style extérieur
La Seat Leon s’offre un restylage, en attendant son renouvellement. La compacte espagnole ne peut pas se permettre un bouleversement en la matière. On ne touche pas à la poule aux œufs d’or. Ou du moins très peu, si ce n’est pour l’améliorer. Dès lors, en termes de style, il ne fallait pas s’attendre à un miracle. Il faudra un œil exercé, voire de lynx pour différencier l’ancien millésime du nouveau au premier coup d’œil.
Les Leon n’étant pas rares dans les environs de Barcelone, le lieu de notre essai, nous avions du mal à savoir parfois si nous croisions un exemplaire de la flotte des tests ou non. Tout se joue au niveau du regard, toujours à leds mais dont la technologie gagne en efficacité. Et puis il y a le bouclier qui évolue par petites touches, et qui se montre un peu plus enveloppant. Pour le reste, elle n’évolue que très peu, et c’est tant mieux.
Style intérieur et équipement
A l’intérieur en revanche, elle change de façon un peu plus notoire. En termes de qualité perçue notamment, avec une finition en progression notable. Et puis l’écran sur la console centrale s’agrandit. En outre, il récupère les dernières évolutions de la Golf, comme les applications.
Tout l’équipement bénéficie d’ailleurs des dernières évolutions en matière d’aides à la conduite ou d’électronique de confort. Pêle-mêle la conduite automatique dans les embouteillages, une aide pour tous les types de stationnement, et une connectivité complète. Evidemment on se sent toujours bien à bord, avec de la place bien entendu à l’avant, mais aussi à l’avant pour peu que l’on occupe les assises aux extrémités. Pour être très honnête, on se rapproche plus que jamais d’une Golf dans l’environnement intérieur.
Motorisation
La gamme de motorisations s’enrichie d’un 3 cylindres essence de 115 ch et d’un 1.6 Diesel de 115 ch. Mais nous nous sommes glissés au volant du TFSI 180 ch accouplé à la boîte DSG en finition FR, histoire de égayer notre journée. Bien nous en a pris, car ce moteur fait toujours un assez bon travail, même s’il manque un peu de caractère pour les moments où le conducteur dynamise son humeur.
Néanmoins il ne se montre jamais fainéant, et la réactivité excellente de la boîte de vitesses automatique permet de profiter toujours de son allonge et de son couple, quitte à tomber plusieurs rapports d’un coup en quelques instants seulement, quand il s’agit d’effacer un semi-remorque entre deux virages. Bien entendu, les besoins au quotidien ne nécessitent pas une telle cavalerie, mais il restera toujours plaisant pour nous d’avoir à disposition une puissance confortable.
Sur la route
En termes de comportement, on se demande parfois quel intérêt peut avoir une suspension pilotée sur une compacte bien réglée. En effet la Leon n’en dispose pas, et on ne la réclame pas spécialement. Qu'il s'agisse de se la couler douce ou de jouer les sénateurs en retard, les programmes électroniques permettant de personnaliser la conduite, Eco, Confort, Normal et Sport suffisent largement, en agissant sur la réponse à l’accélérateur et la consistance de direction assistée.
Sans parler de régal, la rigueur de son amortissement limite largement les effets du roulis et du tangage, sans nous rendre malade pour redescendre de la montagne, avant de rejoindre le centre de Barcelone. Sans même le TFSi de 180 ch, la Leon s’avère être une compacte familale sans histoire, au compromis confort/dynamisme un peu à l’Allemande si l’on peut dire.
Tarif et conclusion
Sauf qu’on n’en paie pas le prix, et c’est bien là l’un des atouts de l’espagnole. Si l’on s’attarde sur la version Diesel intermédiaire aux alentours des 26 000 euros, qui doit affronter les stars du marché, elle s’avère être une meilleure affaire, même face aux françaises. Evidemment, on reste toujours à bonne distance tarifaire d’une Golf, d’au moins 3 000 €, avec pourtant des prestations très proches et des équipements équivalents.
Crédit photos : le blog auto
+ | Style qui vieillit bien |
Equipements à la page |
Ambiance à bord réhaussée |
- | Peine de plus en plus à se démarquer de la Golf |
Peut mieux faire en termes d'émissions de CO2 |
Seat Leon 1.8 TFSi |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres essence turbocompressé |
Cylindrée (cm3) | 1798 |
Puissance (kW/ch) | 132/180 à 4000 |
Couple (Nm) | 250 |
Transmission |
Roues motrices | Avant |
Boîte de vitesses | Double embrayage DSG |
Châssis |
Suspension avant | McPherson |
Suspension arrière | Multibras |
Freins | Disques ventilés AV / Disques AR |
Jantes et pneus | 225/45 R18 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 224 |
0 à 100 km/h (s) | 7 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | 7,1 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 5,1 |
Cycle mixte (l/100 km) | 5,8 |
CO2 (g/km) | 134 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4271 |
Largeur (mm) | 1816 |
Hauteur (mm) | 1444 |
Empattement (mm) | 2636 |
Volume de coffre (l) | 380 |
Réservoir (l) | 50 |
Masse à vide (kg) | 1327 |