Lamborghini, les supercars... mais pas seulement : Lamborghini Jarama
par La rédaction

Lamborghini, les supercars... mais pas seulement : Lamborghini Jarama

Conçue pour remplacer l’Islero aux côtés de l’Espada et de la Miura, cette 2+2 tire son nom d’un célèbre élevage de taureaux, situé dans la vallée de Jarama en Espagne. Aucun rapport donc avec un certain circuit andalou. Divisant les amoureux de la marque dès son lancement à Genève en 1970, elle ne rencontra malheureusement pas le succès escompté.

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Conçue pour remplacer l’Islero aux côtés de l’Espada et de la Miura, cette 2+2 tire son nom d’un célèbre élevage de taureaux, situé dans la vallée de Jarama en Espagne. Aucun rapport donc avec un certain circuit andalou. Divisant les amoureux de la marque dès son lancement à Genève en 1970, elle ne rencontra malheureusement pas le succès escompté.

Le style, une nouvelle fois l’œuvre de Marcello Gandini, évoque beaucoup celui de l’Iso-Rivolta Lele, sortie un an auparavant et également dessinée par Gandini. De gros problèmes de qualité, notamment au niveau des alignements des panneaux de carrosserie, et d’ergonomie viennent ternir dès son entame la carrière de la Jarama…

Tout comme ce fut le cas avec l’Islero, une version ‘S’, présentée en 1972, tentera de rectifier le tir, mais le mal était déjà fait… Maledizione !

Comme son aînée, elle aura les faveurs de Ferruccio Lamborghini, qui choisit une Jarama S comme voiture personnelle (on peut admirer cet exemplaire au musée de la marque à Sant’Agata Bolognese).

La plate-forme de la Jarama est celle de l’Espada, raccourcie de quelques centimètres, et toujours mue par l’inusable V12 Bizzarrini qui ‘cube’ ses 4 litres (3,929 exactement) pour 350 chevaux, ou 365 en version ‘S’. Ce n’est pas de trop pour emmener les 1,45 tonnes de cette lourde GT, qui ne s’écoulera finalement qu’à 330 exemplaires durant sa commercialisation, de 1970 à 1976.

A noter que Bob Wallace, le pilote d’essai de l’usine de l’époque, modifia profondément une Jarama S pour en faire une voiture de course, tout comme il l’avait fait précédemment sur une Miura ; le moteur est reculé vers l’habitacle (ce qui impliquera l’adoption d’un tableau de bord et d’un arbre de transmission spécifiques), et profitera de nombreuses améliorations techniques pour délivrer environ 380 chevaux.

Grâce également à une réduction drastique du poids (intérieur vidé, panneaux de carrosserie en aluminium et non en acier), la Jarama ‘Bob’, qui reste un exemplaire unique, possède une répartition des masses presque idéale, proche des 50% avant / 50% arrière.

Modèles précédents :

Lamborghini Islero

Lamborghini Espada

Prochain modèle : Lamborghini LM-002

Illustrations : Lamborghini

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Conçue pour remplacer l’Islero aux côtés de l’Espada et de la Miura, cette 2+2 tire son nom d’un célèbre élevage de taureaux, situé dans la vallée de Jarama en Espagne. Aucun rapport donc avec un certain circuit andalou. Divisant les amoureux de la marque dès son lancement à Genève en 1970, elle ne rencontra malheureusement pas le succès escompté.

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