Le constructeur a confirmé les propos du Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, qui avait annoncé plutôt la construction d’une usine Renault au Pakistan. Les détails ne sont pas encore connus puisque le constructeur a jusqu’à présent confirmé qu’il était entré en négociation exclusive avec les groupes Ghandhara et Al Futtaim.

Le groupe Al Futtaim est un conglomérat basé au Moyen-Orient et spécialisé entre autres dans la distribution de produits occidentaux comme Jeep, Volvo, Honda, Toyota dans les pays du Golfe tandis que Ghandhara est le distributeur d’Isuzu sur le sol pakistanais. Autant dire que les deux compères n’ont pas une grande expérience de la construction automobile et qu’ils comptent sur Renault pour se faire la main.

En échange Renault gagne un accès au petit, mais très prometteur, marché pakistanais. En 2015, le marché a enregistré environ 180 000 ventes pour une population de 200 millions d’habitants. À titre de comparaison, l’Inde a dépassé les 2 millions d’immatriculations.

Le Pakistan cherche à attirer les investissements dans le secteur automobile, mais la situation politique explosive effraie les candidats potentiels. Les émissaires du ministère des finances pakistanais avaient notamment rencontré des dirigeants chez Volkswagen, PSA, Fiat Chrysler Automobiles et Nissan. Le gouvernement cherche notamment à briser la domination japonaise qui produit des voitures localement aux prestations bien en deçà des véhicules importés malgré des prix de vente élevés.

Source : Automotive News

Source photo : Renault