Style extérieur
Jamais deux sans trois ! Après le Q7 et le Q5, le petit Q2 montre le bout de son nez. Et ça commence d’abord par un aspect atypique, ce qui surprend pour une Audi, où les modèles ont tendance à tous se ressembler. Le dernier né a son style bien à lui. La face avant affiche bien entendu une calandre Single Frame, avec une grille en relief. Les feux rectangulaires sont full led, avec une signature lumineuse spécifique. Le profil exhibe un épaulement inédit, et un blade (élément de design inauguré sur la R8) sur le montant C. A l’arrière, des feux carrés 3D et une base de bouclier soulignant son petit côté baroudeur des villes. Son design s’avère plutôt moderne et chic, avec un semblant d’audace.
Style intérieur et équipement
A l’intérieur, on se retrouve dans l’ambiance de l’Audi A3. Un style plutôt épuré et horizontal. Est-ce que la qualité de finition s’apparente au niveau de ce qu’on attend d’un véhicule frappé des anneaux ? On vous laisse deviner la réponse. Il s’agit d’une option suivant le choix de gamme, mais le virtual cokpit, cet écran couleurs à la place des compteurs, devient la norme à chaque nouveau modèle ou restylage. Il ferait presque doublon avec le grand qui trône sur la planche de bord. On se sent plutôt bien installé à l’avant, avec une position de conduite facilement ajustable. Du point de vue des équipements, le Q2 a tout des modèles supérieurs. Pêle-mêle le maintien de file actif, le régulateur automatique dans les embouteillages, les aides au stationnement etc. A l’arrière, le voyage s’avèrera acceptable aux places situées aux extrémités. Quant au coffre, avec 405 litres de contenance, il fait bonne figure.
Châssis et motorisation
Sous le capot du premier petit SUV d’Audi, un 1.4 essence TFSi de 150 ch. La tendance du segment étant de s'éloigner du Diesel, nous ne sommes pas malheureux du modèle mis à notre disposition. Sur la fiche technique, on peut lire des chiffres de performances intéressants, notamment le 0 à 100 km/h couru en moins de 9 secondes. L’amélioration des blocs essence les rend pour beaucoup désormais coupleux à bas régime, et c’est le cas ici avec un couple maxi de 250 Nm à 1 500 tr/mn. Les reprises en bénéficient bien évidemment, avec une allonge et une linéarité plus appréciable que celle d’un Diesel. La conduite s’en trouve indubitablement plus agréable. C'est probablement la configuration la plus homogène du catalogue. Ne pas oublier surtout de cocher la S-tronic au niveau des options, il s’agit clairement d’un plus qui s'apprécie au quotidien.
Sur la route
Au volant, on aime d’abord profiter des équipements de confort, surtout sur autoroute. Pour ceux qui ne sont pas réfractaires aux dernières technologies d’aides à la conduite, il s’agit d’une avancée de plus en plus incontournable, surtout pour les gros rouleurs. En outre, on loue une insonorisation de qualité à allure stabilisée, et un confort de bon aloi. La surprise vient du moment où on se retrouve sur des routes plus tortueuses. La direction à pas variable, qui selon la vitesse impose plus ou moins de tours de volant, rend la voiture étonnamment dynamique. Cela facilite grandement le placement, avec une auto particulièrement incisive. La rigueur de l’amortissement complète le tableau et fait largement oublié la garde au sol supérieur à une compacte. Un très bon SUV de route en somme. Sans particulièrement faire attention, voire l’inverse, la consommation se maintient en dessous des 10 litres, ce qui peut laisser penser qu’en conditions réelles sans forcer, on table sur un chiffre quelque part entre 8 et 9.
Tarif et conclusion
La base apparaît donc idéale pour une future version survitaminée. Et on salive d’avance à l’idée de pouvoir prochainement la conduire, si elle arrive. En attendant, pour ceux qui trouverait une 500X pas assez premium, Audi apporte donc sa réponse. Mais pour se placer au-dessus de la mêlée, il faut être prêt à faire face des tarifs frisant l’indécence. La gamme démarre à 24 900 € en essence 116 ch, 26 900 € pour la même puissance en Diesel. Notez qu’il peut être Quattro en 150 ch, et qu’il possède d’office la transmission intégrale sur les versions 190 Ch. Cela s’entend évidemment hors options. Avec presque tout ce qu’il faut, notre modèle d’essai dépasse les 46 000 €, un tarif qui n'a plus rien de compact.
Crédit photos : le blog auto
+ | Agrément moteur |
Précision de la direction |
Qualité de fabrication |
- | Tarifs trop élitistes |
Trop d'options |
Audi Q2 1.3 TFSI |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres essence turbocompressé |
Cylindrée (cm3) | 1395 |
Puissance (kW/ch) | 110/150 à 5000 |
Couple (Nm) | 250 à 1500 |
Transmission |
Roues motrices | Aux roues avant |
Boîte de vitesses | Double embrayage à 6 rapports |
Châssis |
Suspension avant | MacPherson |
Suspension arrière | Multi-lien |
Freins | Disques ventilés AV / Disques AR |
Jantes et pneus | 215/60 R16 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 212 |
0 à 100 km/h (s) | 8,5 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | 6,7 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 4,8 |
Cycle mixte (l/100 km) | 5,5 |
CO2 (g/km) | 124 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4190 |
Largeur (mm) | 1790 |
Hauteur (mm) | 1510 |
Empattement (mm) | 2600 |
Volume de coffre (l) | 405 |
Réservoir (l) | 50 |
Masse à vide (kg) | 1265 |