Cela avait pourtant été une grande promesse issue d'une concertation entre les Ministres et les concessionnaires d'autoroutes, les péages ne devaient augmenter que du nécessaire. Patatras ! On aura droit à une hausse.
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1 milliard d'euros de travaux
C'est dans une interview au Journal du Dimanche (JDD) que le Secrétaire d'Etat aux transports, Alain Vidalies, a annoncé un grand plan de travaux sur les autoroutes. Ces travaux qui visent à améliorer les infrastructures ne seront pas financés par les concessionnaires ou l'Etat mais par les usagers via une augmentation substantielle des péages. En revanche, il n'est toujours pas question de faire payer le vrai prix pour les camions.
30 chantiers sont programmés dont des échangeurs, des aires de covoiturage ou "des aménagements environnementaux comme des écoponts, des murs antibruit" (voir la carte ici). Le tout représente un plan de 1 milliard d'euros. Selon Alain Vidalies, les concessionnaires désiraient un - nouvel - allongement des concessions en échange du financement des travaux. Le Secrétaire d'Etat nous explique donc que c'est "pour notre bien" qu'il a été préféré un financement par une hausse des péages.
5000 emplois créés ?
Une partie sera financée par les collectivités locales intéressées par la création ou l'amélioration d'échangeurs, le reste le sera via "une augmentation du tarif des péages, qui sera comprise entre 0,3% et 0,4% par an entre 2018 et 2020". Alain Vidalies précise que ce sont environ 5000 emplois qui devraient être créés par ses travaux, histoire, sans doute, de mieux faire passer la pilule.
Si 0,3 à 0,4% représentent peu, ils s'ajoutent aux augmentations déjà prévues. Au final, cela rajoute environ 25 à 30% de "sur-augmentation". Pourtant, en 2015, les précédentes négociations avaient abouties sur une hausse des péages en échange de travaux réalisés par les concessionnaires. Visiblement l'Etat a peu de mémoire. Reste que le prix des péages est toujours très en faveur des camions par rapport aux voitures. En effet, rapporté au poids à l'essieu et donc aux dégradations qu'un véhicule fait subir à l'autoroute, les camions paient finalement peu.
Exemple : trajet Pouilly-en-Auxois Riom. 545 km pour un prix de 56 euros pour une voiture, 179,80 euros pour un camion de plus de 3 essieux. La voiture représente environ 1 tonne par essieu, un camion, lui, aura entre 8 et 10 tonnes par essieu occasionnant plus de dégâts pour un prix un peu plus que triplé seulement.
Source : JDD, illustration : Henry Salomé/Wikimedia
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Cela avait pourtant été une grande promesse issue d'une concertation entre les Ministres et les concessionnaires d'autoroutes, les péages ne devaient augmenter que du nécessaire. Patatras ! On aura droit à une hausse.