Alors que la ligne générale de la Karma Revero nous est familière — ce n’est qu’une Fisker Karma rebadgée, après tout — ses détails nous étaient encore inconnus. Nous en savons maintenant un peu plus depuis que le constructeur californien a publié une première vidéo et quelques photos sur son site internet.

L’équipe de Karma n’a pas touché un panneau de carrosserie de la berline dessinée par Henry Fisker il y a presque dix ans. La Revero conserve le coup de crayon sculptural du modèle initial, notamment sa faible hauteur de pavillon, ses immenses roues et son capot avant allongé. Les panneaux solaires du toit, toujours au programme, évoluent techniquement. Ils peuvent désormais alimenter la batterie de la Revero.

Karma annonce aussi un tout nouveau système d’infodivertissement tellement intuitif que le futur propriétaire ne devrait pas avoir besoin de consulter un manuel que personne ne veut lire. Le constructeur promet également que chaque Revero sera unique… puisque les badges avant et arrière seront peints à la main. Cette particularité est présenté comme le symbole du luxe auquel prétend la Revero.

Enfin, Karma révèle que l’objectif n’est pas de faire de la Revero la berline de monsieur Tout-le-Monde, mais d’une poignée — 3 000 selon les estimations — d’esthètes sensibles aux belles voitures et concernés par l’environnement. Cette revendication d’exclusivité laisse perplexe car le propriétaire de la marque californienne, Wanxiang Group, a déposé un dossier auprès des autorités pour construire une usine en Chine. Cet investissement de 340 millions d’euros porterait les capacités de productions à un peu plus de 50 000 véhicules. Selon ces informations révélées par Bloomberg, la Revero y serait produite aux côtés de l’Atlantic, modèle mort-né plus petit conçu par Fisker avant sa disparition.

Aucun prix n’a été annoncé, mais nous en apprendrons plus lors de son lancement officiel le 8 septembre.