Une auto inattendue a fait tourner les têtes à The Quail en cette fin de semaine : la kode57, oeuvre de Ken Okuyama. Le designer japonais revient avec ce roadster dans le monde des supercars, un monde où il a déjà laissé sa marque lors de son passage à la tête du style de Pininfarina au milieu des années 2000.
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Nous avons suvi la trace de Ken Okuyama à plusieurs reprises depuis son retour au Japon, où il exerce son art dans des domaines divers, des trains au matériel agricole. Mais il ne s'est pas détourné de l'automobile et a entamé depuis la création de sa société en 2007 une démarche raisonnée, partant d'un roadster minimaliste, la KO7, pour aller vers un coupé compact d'inspiration très clairement transalpine évoquant la grande époque des carrozzerie, la Kode9.
Avec la kode57, Ken Okuyama boucle en quelque sorte la boucle, puisque ce roadster très sportif fait le lien entre son oeuvre maîtresse, l'Enzo, et sa démarche actuelle. Le 57 du nom fait référence au millésime qui a vu arriver sur les circuits la Ferrari 250TR, symbole de la transition entre les GT routières et les bolides conçus purement pour la course et dont on peut imaginer retrouver l'esprit dans ces ailes évidées, autour d'un nez qui fait penser à l'Enzo sus-citée. Outre ses proportions à l'ancienne, avec un long capot devant un habitacle délimité par le bossage des arceaux individuels, la Kode57 propose d'originales portes en élytre dont la charnière est à l'arrière.
Ken Okuyama fait mystère de l'origine du V12 posé en position centrale avant, mais pas du partenaire technique avec lequel il a décidé de travailler pour réaliser les quelques exemplaires qu'il imagine produire : les Allemands de Novitec Rosso. Sachant que cette officine est familière des productions de Maranello, il n'y a qu'un pas à faire pour imaginer que les entrailles de la Kode57 proviennent d'une 599. Sachant de même que Ferrari est notoirement frileux lorsqu'il s'agit de one-offs créés hors de ses murs, on se souvient en particulier des négociations houleuses avec Pininfarina au moment de la création de la Ferrari P4/5, sous la direction justement d'Okuyama, on peut comprendre que le designer japonais ne tente pas le diable.
Il semble que la kode57 ait déjà trouvé un acheteur en la personne de Floyd Mayweather, au tarif de 2,5 millions de dollars pour une auto qui a le potentiel pour attirer d'autres amateurs.
Source et crédit images : Ken Okuyama Design
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Une auto inattendue a fait tourner les têtes à The Quail en cette fin de semaine : la kode57, oeuvre de Ken Okuyama. Le designer japonais revient avec ce roadster dans le monde des supercars, un monde où il a déjà laissé sa marque lors de son passage à la tête du style de Pininfarina au milieu des années 2000.