F4 France : une nouvelle voiture et une place dans la filière Renault
Faut-il en rire ou en pleurer ? Visiblement, la FFSA suit l'esprit des Sadoks : plus ça rate, plus ça a de chances de réussir. Le cavalier seul ne marche pas, donc on le poursuit avec une F4 propre à la France.
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Le championnat de France F4 est l'ultime avatar de la Formule Campus. De Franck Montagny à Stoffel Vandoorne, la discipline a vu passer pas mal de futurs pilotes de F1. Mais aujourd'hui, les temps ont changé. Malgré son nom, la F4 France n'a rien à voir avec la F4 FIA. La monoplace, conçue par Signatech, ne roule qu'en France. Les championnats NEC et Scandinave ont vécu. Le championnat Britannique n'a jamais démarré. Alors qu'en Allemagne, la F4 ADAC a tellement de pilotes qu'elle doit en éliminer à l'issue des qualifications !
A l'ouverture de la saison 2016, il n'y a qu'une douzaine de monoplace. Après 4 courses, Ye Yifei possède quasiment le double de points du deuxième. Alors qu'en Italie, où le Chinois court également, il a beaucoup de difficultés pour monter sur le podium. C'est dire le niveau.
Afin de remédier à cela, la FFSA prend un virage à 90° pour 2017. La nouvelle voiture reçoit un nez et un extracteur remanié. Les trains roulants et la barre antiroulis sont également neufs. Pour autant, elle ne peut courir qu'en France. Pas question de s'inspirer de ce qui marche ailleurs. Il existe pourtant une vraie F4 franco-française, avec châssis Mygale et moteur Renault... Mais elle est destinée à l'Asie du Sud-est.
Actuellement, le champion reçoit un chèque de 100 000€. En 2017, il sera intégré à la Renault Sport Academy.
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Faut-il en rire ou en pleurer ? Visiblement, la FFSA suit l'esprit des Sadoks : plus ça rate, plus ça a de chances de réussir. Le cavalier seul ne marche pas, donc on le poursuit avec une F4 propre à la France.