Lotus va gagner de l'argent
Cette année, Lotus Cars devrait faire quelque chose de complètement inédit, en 68 ans d'histoire : gagner de l'argent.
Cette année, Lotus Cars devrait faire quelque chose de complètement inédit, en 68 ans d'histoire : gagner de l'argent.
Cette année, Lotus Cars devrait faire quelque chose de complètement inédit, en 68 ans d'histoire : gagner de l'argent.
En effet, d'après Jean-Marc Gales, son PDG, Lotus devrait boucler son exercice 2016 (au 31 mars 2017) à l'équilibre. L'objectif est de dégager des bénéfices en 2017, ce qui serait une première pour le constructeur.
En tant que filiale de Proton, Lotus n'est pas tenue de divulguer sa comptabilité. Il faut donc s'en tenir aux rumeurs et utiliser le conditionnel.
Malgré ses efforts, Michael Kimberley n'aurait pass réussi à rendre la marque profitable. Proton se serait impatienté et en 2009, il aurait été licencié, au profit de Dany Bahar. Quelle était la mission du playboy italien ? Redresser la marque ou bien faire gonfler sa valeur pour la revendre au prix fort (à Tony Fernandes ? à Peng Young ?) ? En tout cas, Bahar dépense sans compter : programmes sportifs tout azimut, embauche de pipoles, placement produits à la TV et au cinéma, rénovation de la piste d'essai d'Hethel... Pour se financer, il aurait fait appel à des prêts à très court terme et à des taux usuraires. Malgré le buzz incroyable, les ventes s'effondrèrent et la dette serait devenue abyssale. Des fournisseurs claquèrent la porte, suite à de nombreux impayés ; ceux qui restent veulent être payé rubis sur ongle. Enfin, Proton (donc Lotus) aurait été victime de l'intrusion de l'état Malaisien dans ses affaires courantes.
En 2012, Bahar quitte le navire. Il a sans doute été un dommage collatéral de la révolution de palais chez Proton, suite au rachat par DRB-Hicom. Gales prend les commandes et il doit administrer un remède de cheval à Lotus. 300 employés (sur 1 200) sont remerciés. La plupart des programmes sportifs sont liquidés et les pipoles vont voir ailleurs. Par contre, le Français développe un réseau d'importateurs officiels en Europe continentale. La confiance revient avec les fournisseurs et les coûts auraient baissé de 40%. La production 2016 devrait dépasser les 2 000 unités, une première depuis 2010.
L'avenir ? Gales n'ose pas faire de plans sur la comète. Faut-il croire à un retour du fils de la revanche du projet Esprit ?
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Cette année, Lotus Cars devrait faire quelque chose de complètement inédit, en 68 ans d'histoire : gagner de l'argent.
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