Les relations se tendent fortement entre Nissan et la Corée du Sud
par La rédaction

Les relations se tendent fortement entre Nissan et la Corée du Sud

rejetant fermement toute accusation de fraude pour les quelques centaines de Qashqai dans le collimateur. Et voilà que les relations, déjà fraîches, se tendent un peu plus encore.

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Le constructeur japonais Nissan directement pointé par le Ministère de l'Environnement Coréen contre-attaquait récemment et, via son responsable de la communication, dénonçait les déclarations mensongères du Ministère de l’Environnement Coréen rejetant fermement toute accusation de fraude pour les quelques centaines de Qashqai dans le collimateur. Et voilà que les relations, déjà fraîches, se tendent un peu plus encore.

Depuis plusieurs décennies les relations sont tendues entre le Japon et la Corée du Sud tout reposant sur des différends (pour ne pas dire autre chose) d'ordre territorial mais aussi d'ordre historique et les contentieux autour de la seconde guerre mondiale (dont les "femmes de réconfort"...). Les analystes en géostratégie se feront un plaisir d'en détailler davantage.

En fin d'année dernière, le premier ministre nippon, Shinzo Abe, et résidente sud-coréenne, Park Geun-Hye, s'étaient rencontrés lors d'un sommet qualifié par certains de rencontre historique. Sommet inédit entre deux pays en froid depuis des années et sans dialogue de part et d'autre.

Les tensions ne sont pas apaisées loin de là. Alors forcément quand une histoire concerne un acteur japonais et le pays, il est possible de l'appréhender sous un autre regard.

Pour en revenir au sujet, on apprend que la Corée du Sud vient de déposer une plainte au pénal contre le constructeur japonais suite aux accusations de trucage du niveau des émissions polluantes concernant 824 Qashqai (un modèle depuis rappelé et interdit à la vente). Dépôt de plainte au pénal confirmé par un responsable du ministère de l'Environnement. Dépôt de plainte ne signifiant pas obligatoirement l'ouverture d'une enquête par les services compétents.

Réplique du constructeur japonais lequel envisagerait à son tour de porter plainte contre le Ministère de l'Environnement Coréen estimant mensongères les allégations sur le non respect des lois et sur la manipulation des données d'émission.

En complément Nissan devrait demander la levée d'interdiction de commercialisation du Qashqai ainsi que le retrait de l'amende infligée.

Il est acquis que l'affaire n'en restera pas là...

Source : Nikkei Asian et Jiji Press.

Crédit illustration : Nissan.

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rejetant fermement toute accusation de fraude pour les quelques centaines de Qashqai dans le collimateur. Et voilà que les relations, déjà fraîches, se tendent un peu plus encore.

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