A chaque jour son lot de révélations, d'informations, de démentis, de rumeurs... Depuis que l'affaire VW a éclaté et que le scandale a pris de l'ampleur, pas un jour (ou presque) ne passe sans qu'un constructeur ne soit accusé de tricheries ou reconnaissance avoir manipulé les chiffres. Le constructeur japonais Nissan directement pointé par le Ministère de l'Environnement Coréen contre-attaque.

Ce n'est pas le volume (814 exemplaires) de Qashqai diesel ni le montant de l'amende qui effraient le constructeur japonais. C'est bien davantage l'image de la marque et, sur fond de scandale Volkswagen, l'image du tous pourris, tous coupables, tous tricheurs, etc.

Via son responsable communication Jonathan Adashek, le constructeur japonais n'entend pas que son image soit salie et qu'on puisse émettre des doutes sur la probité de la marque.

"Nissan déplore les déclarations du Ministère de l’Environnement Coréen et rejette fermement toute accusation de fraude", assène Jonathan Adashek pour qui les Qashqai "commercialisés en Corée sont homologués et conformes à la norme Euro6, et la réglementation coréenne autorise l’importation et la vente de véhicules conformes à cette norme".

Martelant que les Qashqai ciblés répondent aux normes d'homologation, le constructeur nippon ajoute que "toute allégation insinuant que nous n’avons pas respecté les lois et que nous avons illégalement manipulé des données d'émissions, est fausse".

Prochaine étape ? Nissan entend bien démontrer factuellement n'avoir jamais eu recours à quelconque dispositif jouant sur le niveau des émissions polluantes.

Source : Nissan.

Crédit illustration : T. Emme/le blog auto.