La crise économique russe et ses méthodes expéditives auront donc eu la peau de Bo Andersson. Premier patron étranger du groupe AvtoVAZ plus connu pour sa marque à bas coût Lada, il a été démis de ses fonctions à peine plus de 2 années après son arrivée.
Pour le moment le nom de son remplaçant n'est pas encore connu, le comité de direction du constructeur russe, détenu conjointement par Renault et Nissan, se réunira le 15 mars prochain. Bo Andersson a pourtant réussi a faire mieux que le marché russe en 2015 mais il n'a pu empêcher le plongeon des ventes de plus de 30% et surtout une perte triplée par rapport à 2014 (près de 900 millions d'euros).
Sa gestion de cette crise fut également très mal perçue à la fois du côté de Renault mais surtout du côté russe avec des milliers d'emplois supprimés (13 000 postes en moins, 23,6% des emplois), des sites fermés, etc. Toutes ces coupes ont pourtant remis AvtoVAZ sur des rails plus sains, mais cela a visiblement agacé les autorités du pays. Le travail de coupe des coûts effectué, Bo Andersson est sacrifié. Un autre pourrait récolter les fruits de son travail ingrat pour peu qu'il arrive à calmer les esprits et qu'il profite d'une embellie sur le marché russe (peu probable en 2016).
Source : AvtoVAZ via Les Echos, Automotive News Europe, illustration : AvtoVAZ
La crise économique russe et ses méthodes expéditives auront donc eu la peau de Bo Andersson. Premier patron étranger du groupe AvtoVAZ plus connu pour sa marque à bas coût Lada, il a été démis de ses fonctions à peine plus de 2 années après son arrivée.
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