VW rétro-pédale sur les excès soupçonnés de consommation et d'émissions de CO2
Nouveau développement dans l'affaire Volkswagen : le constructeur vient de déclarer que il l'avait annoncé précédemment.
Nouveau développement dans l'affaire Volkswagen : le constructeur vient de déclarer que il l'avait annoncé précédemment.
Nouveau développement dans l'affaire Volkswagen : le constructeur vient de déclarer que la sous-évaluation de la consommation de carburant et des émissions de CO2 qu'il avait lui-même avoué ne concernerait en fait que 36 000 de ses véhicules environ et non pas 800 000 comme il l'avait annoncé précédemment.
"Un petit nombre seulement de déclinaisons des modèles de véhicules neufs auront un chiffre catalogue (de CO2) légèrement ajusté", explique ainsi VW dans un communiqué. "Avec une production annuelle de l'ordre de 36 000 véhicules, ces déclinaisons de modèles correspondent seulement à 0,5% environ du volume de la marque Volkswagen", tente également de rassurer VW. Reste qu'il ne s'agit pas d'un chiffre global mais celui correspondant uniquement à douze mois de production.
Convaincu peut-être qu'il pourrait être difficile pour ses adversaires d'établir de manière aussi tangible que factuelle qu'il aurait effectué une "manipulation volontaire de la consommation et des émissions de CO2" le groupe ajoute par ailleurs dans un communiqué que "les soupçons d'un manipulation illégale des chiffres de consommation" n'ont "pas été confirmés".
Mieux encore, VW affirme qu' "après des contrôles internes et mesures complètes, il est dorénavant établi que, sur presque tous les modèles, les émissions effectives de CO2 correspondent aux valeurs indiquées". Volkswagen concède tout de même que les derniers contrôles réalisés ont tout de même trouvé "de légères déviations de mesure" mais uniquement sur neuf modèles de la marque.
En novembre dernier, Volkswagen avait déclaré qu'il avait falsifié la consommation et les émissions de CO2 de quelque 800 000 véhicules, l'Europe étant majoritairement impactée. Il avait alors ajouté qu'il tablait sur un coût d'au moins deux milliards d'euros, lequel prenait en compte les dédommagements de la clientèle. Désormais - après une réunion avec ses actionnaires du Qatar et avant deux rendez-vous de toute importance qui doivent se tenir en fin de semaine - la firme allemande dit s'attendre à "un impact économique mineur" de ce volet de l'affaire.
L'annonce a semble-t-il fait le bonheur des investisseurs puisque l'action Volkswagen a progressé de 6,85% à 132,55 euros en Bourse de Francfort à la pause méridienne après la publication de ce communiqué.
Reste que ces revirements permanents donnent l'impression que le constructeur lui-même ne sait pas au final avec précision ce qui se passe au bout de ses tuyaux d'échappement. Au-delà de la mise en conformité des voitures qui sortent de chaîne, la structure de décision interne semble avoir besoin d'une bonne révision.
Sources : Reuters, Les Echos
Crédit Photo : Greenpeace
Nouveau développement dans l'affaire Volkswagen : le constructeur vient de déclarer que il l'avait annoncé précédemment.
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