Style extérieur
Le nouveau GLC paraît aussi discret que le GLK se faisait remarquer. Il fait oublier les angles droits et coups de serpe, pour une plastique plus attirante et harmonieuse, en accord avec la mouvance stylistique actuellement en vogue à Stuttgart. Il a l’air donc d’un GLE en réduction, et se veut ainsi plus urbain que tout-terrain, là où le GLK tentait de jouer les mini Classe G. Avec cette plastique, il se fond un peu mieux dans le paysage des beaux quartiers en correspondant plus aux codes du segment, et devrait ainsi plus facilement convaincre sa cible.
Style intérieur
Dans l’habitacle, on se retrouve à un ou deux détails près, strictement dans une Classe C, avec la même séduisante console. La planche de bord enveloppante et valorisante donne du cachet à la présentation générale. L’écran tablette de 8,4 pouces trône au dessus des 3 aérateurs ronds. Les commandes et leurs dispositions sont évidemment les mêmes que dans la berline. Dès lors, on se sent dans la même ambiance procurée par la Classe C, qui au-delà de sa belle apparence, arbore une qualité d’assemblage et de finition digne de la cour dans laquelle le SUV joue. Les choix des matériaux de personnalisation, du moment qu’on coche les bonnes cases, autorisent un raffinement de l’atmosphère plus ou moins marqué. En outre, les cotes supérieures offrent plus d’espace à bord, au profit des occupants de la banquette, au même titre que le coffre qui avec 550 litres se met au niveau des meilleurs.
Equipement
Au chapitre des équipements, Mercedes a doté le GLC de ce qui se fait évidemment de mieux aujourd’hui. Bien entendu, il faut compter sur une connectivité complète avec tous les smartphones. et ainsi profiter de son contenu sans le toucher. Il gagne aussi l’affichage tête haute, une sono haut de gamme Bursmester en option d’une qualité d’exception. En plus du GPS, il ne manque rien, que ce soit le détecteur d’angle-mort, le parking automatique, les caméras « vue du ciel », un régulateur de vitesse intelligent avec un mode conduite autonome dans les embouteillages. Ce dernier, d’ailleurs, s’avère être une arme fatale pour rendre moins insupportable une circulation dans un trafic saturé. Un gadget qu’on trouverait logique de voir apparaître sur des voitures de tous les jours, compactes et citadines qui sont confrontées toute l’année à ce type de désagrément.
Sur la route
Sur la route, le nouveau GLC dispose d’une arme secrète, sa suspension pilotée. Cette dernière, disponible de série ou en option suivant la finition choisie, participe au confort. Elle assouplit l’amortissement, pour mieux avaler les asperités de l’asphalte. En outre, elle endigue en partie le roulis et contient ainsi les mouvements de caisse, souvent plus marqués sur un SUV. La direction dans ce mode s’avère moins directe que dans le programme Sport, qui n’en a que le nom. En effet, en dehors d’altérer en partie le confort à bord, il faut reconnaitre que le conducteur profite d’une conduite sensiblement dynamisée. Pour autant, la philosophie du GLC est évidente, il préfère les liaisons au long cours, sans fatiguer ses occupants, ni les bousculer. De ce point de vue, il remplit parfaitement sa mission.
Avec le sobre moteur Diesel de 170 ch, il tient là son compagnon le plus homogène. Sa puissance, suffisante, offre des performances honnêtes, à l’instar d’un 0 à 100 km/h en moins de 9 secondes. Son silence de fonctionnement et sa souplesse participent d’ailleurs également au confort général. En outre, la nouvelle boîte automatique à 9 rapports, bien plus efficace que l’ancienne, lisse tous les passages de vitesses, et surtout se montre plus rapide. La consommation y gagne, tout comme les émissions, qui ne lui impose pas de malus. Sa transmission intégrale permanente ne nous a pas permis de voir son influence sur le comportement, compte tenu d’un bitume sec sous nos roues. Néanmoins il existe un pack offroad, comprenant plusieurs modes pour le tout-terrain, une garde au sol rehaussée, des boucliers plus adaptés et une aide à la descente. Aucun concurrent direct ne propose ce genre d’option aussi évoluée, rendant ainsi le GLC le plus polyvalent.
Tarif et conclusion
Le revers, c’est l’indisponibilité d ‘une version 2 roues motrices, qui rendrait la note moins salée. Car le SUV de Stuttgart coute cher, avec une gamme démarrant à 44 000 € en essence et 46 150 € pour notre 220d hors options qui grimpe à 58 250 € dans sa finition la plus haute. Avec un design plus avenant, des prestations convaincantes pour les gros rouleurs et des équipements au top, le GLC revient dans l’arène avec de bien meilleures armes pour se défendre.
Crédit images : Mercedes
+ | Look Agrément moteur / boite Présentation intérieure |
- | Pas de version 2 roues motrices |
Mercedes GLC 220d 170 ch |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres Diesel Turbo |
Cylindrée (cm3) | 2143 |
Puissance (kW/ch) à tr/mn | 125/170 à 3000 |
Couple (Nm) à tr/mn | 400 |
Transmission |
Roues motrices | Quatre roues motrices |
Boîte de vitesses | Automatique à 9 rapports 9G-TRONIC |
Châssis |
Suspension avant | NC |
Suspension arrière | NC |
Freins | Disques AV / AR |
Jantes et pneus | 235/65R17 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 210 |
0 à 100 km/h (s) | 8 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | 5,5 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 4,7 |
Cycle mixte (l/100 km) | 5 |
CO2 (g/km) | 129 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4656 |
Largeur (mm) | 1890 |
Hauteur (mm) | 1639 |
Empattement (mm) | 2873 |
Volume de coffre (l) | 550 → 1600 |
Réservoir (l) | 66/90 à 6000 |
Masse à vide (kg) | 1845 |