Volkswagen a obtenu de la part de l'Europe un léger sursis concernant la fourniture de la procédure de rappel des 8,5 millions de véhicules équipés d'un logiciel illégal mais a visiblement déjà couvert 90% du volume.
C'est le nouveau PDG Matthias Müller qui l'a annoncé lors d'un discours devant un millier de cadres du groupe. Reuters et l'AFP ont réussi à se faire rapporter les propos : "Pour plus de 90% des véhicules du groupe en Europe, les solutions sont maintenant confirmées. Le coût du rappel est supportable techniquement, financièrement et en termes de main-d'oeuvre. C'est une bonne nouvelle".
L'organisme allemand de régulation de l'automobile KBA a, à priori, validé ces solutions. Pour le moment VW n'a pas communiqué sur les solutions mais a promis de le faire d'ici la fin du mois. Cela devrait aller de la "simple" reprogrammation pour éliminer le logiciel truqué à des modifications d'éléments de la motorisation. La vague de rappels doit commencer à partir de janvier 2016 selon la calendrier imposé par l'Europe à VW.
Le volet du rappel, qui coûtera déjà beaucoup à VW, ne préjuge en rien des volets judiciaires (contre les particuliers et/ou les états européens) qui suivront ainsi que du remboursement des bonus indus. En revanche VW a annoncé que les clients européens n'auront pas de compensation contrairement aux clients américains qui devraient recevoir jusqu'à 1 000 dollars.
Source : Reuters, AFP, illustration : VW
Volkswagen a obtenu de la part de l'Europe un léger sursis concernant la fourniture de la procédure de rappel des 8,5 millions de véhicules équipés d'un logiciel illégal mais a visiblement déjà couvert 90% du volume.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.
