Alors que le groupe Volkswagen s'est doté d'un nouveau président, les intentions proclamées des différents pays d'Europe de faire des contrôles supplémentaires et aléatoires poussent les acteurs à sortir de leur réserve. BMW et Daimler se sont fendus hier de communiqués de presse pour nier toute tricherie.
Alors que le groupe Volkswagen s'est doté d'un nouveau président, les intentions proclamées des différents pays d'Europe de faire des contrôles supplémentaires et aléatoires poussent les acteurs à sortir de leur réserve. BMW et Daimler se sont fendus hier de communiqués de presse pour nier toute tricherie.
Le communiqué de BMW comporte une affirmationpour nier toute tricherie en termes choisis très soigneusement : " Le groupe BMW ne manipule ni ne falsifie aucun test d'émissions. Nous nous conformons aux contraintes légales de chaque pays et remplissons toutes les conditions de test locales. En d'autres termes, nos systèmes de traitement de l'échappement sont actifs que ce soit sur le banc de test ou sur la route." Et BMW se fait le relais d'un démenti d'Auto Bild par rapport à ses affirmations parues hier d'émissions trop élevées pour la BMW X3.
Chez Daimler, on est plus lapidaires : "Nous avons entendu parler des accusations de l'EPA contre VW dans la presse. Les problèmes décrits ne s'appliquent pas aux voitures Mercedes". Admettons, encore que si Daimler a vraiment attendu de lire les journaux pour se rendre compte du problème de la concurrence, il y a sans doute des choses à revoir dans le dispositif de veille technologique du groupe...
Le Ministre allemand des transports a indiqué que 2,8 millions de voitures en Allemagne étaient équipées du dispositif de contournement des tests d'émissions, citant les moteurs 1,2l, 1,6l et 2l TDI dans des voitures particulières et des petits utilitaires. La déclaration du ministre est quelque peu ambigüe et peut laisser entendre que VW trichait aussi sur les tests européens, mais à ce stade il paraît difficile de l'affirmer. Il semble plutôt qu'il soit question de la partie allemande des 11 millions de voitures déjà citées par le constructeur.
La holding Porsche SE, la structure montée par les familles Porsche et Piech qui contrôle le groupe VW, a racheté les 1,5% d'actions que possédait Suzuki pour passer à 52,2% du capital. On ne peut pas dire que Suzuki ait fait une très bonne affaire, puisque le constructeur japonais vend au moment où l'action VW est au plus bas, mais cette vente solde les participations croisées entre VW et Suzuki.
D’Ieteren Auto, la société privée qui gère l’importation et la diffusion des marques du Groupe Volkswagen en Belgique, vient d’annoncer avoir pris l’initiative d’arrêter la commercialisation des véhicules potentiellement munis du logiciel non-conforme. L'importateur annonce l’arrêt de la commercialisation des véhicules Volkswagen et Volkswagen utilitaires, Audi, Seat et Skoda équipés du moteur EA189 de cylindrées 1,2, 1,6 et 2 litres sur le marché belge.
Les quelque 3200 véhicules concernés et actuellement stockés en Belgique seront donc bloqués "dans l’attente d’une information technique complète de la part de Volkswagen". Comme c'est le cas en Suisse, ce sont les voitures Euro 5 en parc qui sont concernés, mais il est possible pour les plus motivés d'acquérir des VW TDI dotées des nouvelles motorisations Euro 6, obligatoires à partir du 1er septembre 2015 et a priori conformes aux normes légales et environnementales.
Sources : BMW, Mercedes, D'Ietern Auto, AFP et divers
Crédit image : Volkswagen
Alors que le groupe Volkswagen s'est doté d'un nouveau président, les intentions proclamées des différents pays d'Europe de faire des contrôles supplémentaires et aléatoires poussent les acteurs à sortir de leur réserve. BMW et Daimler se sont fendus hier de communiqués de presse pour nier toute tricherie.
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