Style extérieur
Avant son important restylage de printemps l’Avensis ne se faisait guère remarquer en terme de style avec un design plutôt classique, sans réelle faute de goût, tout en ne retournant pas les têtes pour autant sur son passage. Sur ce point, en adoptant le regard façon Yaris / Auris, elle ne recueille pas tous les suffrages, mais suscite tout de même certaines attentions. On vous laisse choisir votre camp. Le profil demeure inchangé, alors que l’arrière plus classique se modernise avec des feux plus dans l’air du temps.
Style intérieur et équipement
L’aménagement intérieur s’avère dans la moyenne, notamment le coffre avec une capacité de chargement de 543 litres. A titre de comparaison la Passat dispose d’un coffre immense avec 680 litres, et la Ford Mondeo SW 525. La planche de bord de l’Avensis remaniée se montre plus moderne, avec des lignes plus harmonieuses. Au jeu de l’habitacle le plus austère sur son segment, la japonaise ne gagne pas, mais on la voit bien sur le podium. Elle hausse également le niveau de ses équipements embarqués, avec par exemple un écran de GPS plus lisible et plus grand, des aides diverses, feux à leds, freinage autonome en cas de danger non détecté par le conducteur etc. Toutefois, on reste loin du compte vis-à-vis de la dotation de la concurrence, qui propose souvent au moins le régulateur de vitesse à radar ou le détecteur d’angle mort entre autres. Le confort à bord s’apprécie aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, et de ce point de vue la nippone n’a rien à envier à personne.
Motorisation
En attendant une toute nouvelle génération, l’Avensis 2015 récupère sous son capot deux moteurs d’origine BMW en Diesel, et notamment le 2.0 D-4D de 143 chevaux dont nous disposions. La première qualité que gagne Toyota avec ce bloc, c’est sa dépollution et aussi une technologie plus moderne qui réduit sensiblement la consommation par rapport à celui qu’il remplace (4,6 litres annoncés en mixte, 7 litres dans notre réalité de routes alpines et autoroutes sans forcer). Il fallait ça pour rester dans la course aux CO2, et séduire quelques professionnels qui trouvent les allemandes trop chères. La gamme impose la boîte manuelle, ce qu’on peut regretter, mais celle-ci douce et agréable à manipuler fait assez vite oublier ce grief.
Sur la route
Le silence de fonctionnement participe grandement au confort en roulage, et même lors des reprises pour récupérer du couple lors d’un dépassement par exemple, les oreilles ne se plaignent pas outre mesure. Ce break se révèle ainsi un agréable compagnon de route pour aligner les kilomètres. Son châssis plutôt bien équilibré ne fait pas subir la conduite sur les petites routes. Sa direction consistante donne le sentiment agréable de savoir où on met les roues, sans flottement exagéré. L’amortissement, clairement réussi, a cette capacité à bien absorber les irrégularités qui se présentent. Pour avaler les bosses, on a vu moins agile dans l’exercice chez des concurrents du segment, même plus huppés. Evidemment, on ne peut pas demander la dynamique d’une berline de sport au moins deux fois plus chère au moment de sortir la cravache. Néanmoins, si Toyota décidait un jour d’en produire une à partir de cette base pour fêter sa sortie en beauté, le châssis a largement de quoi l’encaisser. On peut rêver…
Conclusion
Dans le bureau du commercial, on vous présentera un bon de commande sans options cochées de 31 500 euros pour un modèle identique au notre motorisé par le Diesel de 143 ch. Compte tenu de la dotation de série, on tient là déjà un véhicule hyper équipé. Pour 1000 petits euros, on ajoute la navigation en couleur et des feux full leds. Quelque soit la version, un équipement indispensable pour un break, à savoir le radar de recul demeure en option à 350 euros. Malgré cela, Toyota reste particulièrement compétitif face aux européennes à équipements équivalents, à la différence notable que l’Avensis manque terriblement de petites choses technologiques. Certes, elle a le mérite de se maintenir au catalogue, mais la nouvelle génération doit maintenant vite arriver.
+ | Agreement de conduite |
Moteur/boîte manuelle |
- | Manque d'équipements technologiques |
Design quelconque |
Essai Toyota Avensis break 2.0 D-4D |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres Diesel Turbo |
Cylindrée (cm3) | 1995 |
Puissance (kW/ch) à tr/mn | 143 à 4000 |
Couple (Nm) à tr/mn | 320 à 1750 |
Transmission |
Roues motrices | Avant |
Boîte de vitesses | Manuelle à 6 rapports |
Châssis |
Suspension avant | McPherson |
Suspension arrière | Multiliens |
Freins | Disques AV / AR |
Jantes et pneus | 215/55R17 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 200 |
0 à 100 km/h (s) | 9,8 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | 5,7 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 4 |
Cycle mixte (l/100 km) | 4,6 |
CO2 (g/km) | 120 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4820 |
Largeur (mm) | 1810 |
Hauteur (mm) | 1480 |
Empattement (mm) | 2700 |
Volume de coffre (l) | 543 → 1609 |
Réservoir (l) | 60 |
Masse à vide (kg) | 1560 |
Crédit images : Toyota