Style extérieur
Au jeu des « revivals », il faut bien admettre que Fiat a réussi son coup avec la 500. Mais après déjà 8 ans de succès, soit la moyenne de la durée de vie d’un modèle habituellement, elle n’a pas droit à un changement de génération. En effet elle s’offre un restylage, qui avec de petites touches, arrive pourtant à moderniser son regard. A commencer par des feux de jour à leds, une grille de bouclier en relief et un jonc chromé la rendant plus souriante. Le profil demeure inchangé, en dehors de nouveaux jeux de jantes. A l’arrière la signature lumineuse change également, et les feux semblent ainsi mieux intégrés dans la carrosserie. Nous verrons avec le temps si ces menues modifications suffiront à tenir la comparaison visuellement, face à ses concurrentes parfois à l’allure plus moderne. En outre, l’opération apporte également de nouveau coloris, dont un Corail, qui de notre point de vue ne lui va pas si bien que ça.
Style intérieur et équipement
A l’intérieur, il ne faut pas s’attendre non plus à une révolution, et c’est tant mieux. Toutefois la belle se pare désormais d’équipements la rapprochant des modèles les plus modernes. En effet, elle gagne un large écran tactile avec GPS intégré (en option), et aussi l’application Uconnect pour profiter des fonctionnalités des tous derniers smartphones. Pour le reste, il n’y a presque pas d’évolution en termes de qualité perçue et de présentation. Le bloc compteurs passe au digital couleur et c’est à peu près tout. La personnalisation reste de mise que ce soit pour la sellerie et les teintes des différents revêtements. La place sur la banquette arrière taillée pour deux demeure un peu petite, tout comme le coffre qui n’aide pas à faciliter les départs en vacances. Même si certains détails de finition et d’assemblage mériteraient un peu plus d’attention, l’atmosphère prend le dessus.
Châssis et motorisation
Sous le capot, l’italienne propose trois blocs en essence de 69 (4 cylindres), 85 et 105 chevaux (bicylindres) et nous avons hérité du premier cité. Cela devient rare d’avoir encore un moteur à 4 cylindres sur une citadine de ces dimensions, surtout à ce niveau de puissance. Et si on lui admet une certaine élasticité qui reste appréciable en dehors des agglomérations et globalement pour faire de la route paisiblement quand cela s’avère nécessaire, on réclame plus de peps pour la ville. Son manque de punch à bas régime la pénalise un peu quand il s’agit de s’arracher au feu rouge pour faire la course jusqu’au suivant, sans dépasser les 50 km/h. Il faut donc se tourner plutôt vers les deux autres plus puissants certes, plus vibrants et sonores aussi, mais surtout plus chers. Ce qui alourdit allègrement la note, on y reviendra.
Confort et comportement
En terme de comportement, le petit châssis presque carré de l’italienne et ses roues aux quatre coins font toujours merveille en ville. Elle se faufile partout et son faible encombrement facilite en plus l’appréhension de ses dimensions. Le mode city de la direction assistée transforme chaque manœuvre de stationnement en une formalité. Sur la route, avec le 4 cylindres, son agrément lui permet de dérouler les kilomètres plus aisément que certaines de ses concurrentes, malgré la faible puissance. Elle peut ainsi maintenir une vitesse raisonnable à un régime moyen sans subir les désagréments d’un bi- ou trois cylindres. La direction très agréable pour la ville, s’avère plus flottante dans les courbes. Son petit gabarit et son châssis bien équilibré la rendent sympathique à mener dans les virages serrés. Du coup, on pense tout de suite aux Abarth, sans doute mieux taillées pour la montagne et bien plus fun, mais bien moins confortables en ville.
Conclusion
Les prix évoluent peu, et l’enrichissement des équipements ne se paie pas trop cher. Simplement on regrette l’absence de certaines aides technologiques rendant la conduite plus confortable (régulateur…), dont la 500 n’est toujours pas pourvue. Même si le prix d’appel est fixé à 12 490 €, on préconise de mettre les 1000 € supplémentaires qui offrent la climatisation notamment. Et pour ceux qui voudraient plus de puissance, on passe au moins à 16 090 € au bas du bon de commande. Cela la place plutôt bien par rapport à ses principales concurrentes, mais l’écart semble un peu grand dans son propre contexte de gamme entre les deux puissances. Toutefois, la recette s’améliore et devrait continuer de fonctionner. Néanmoins, Fiat ne devra pas trop tarder pour laisser la place à une nouvelle génération, car son retard en termes d’équipements technologiques pourrait bien la pénaliser à terme.
+ | Style indémodable |
Tarifs contenus |
- | Manque d'équipements |
Crédit photos : Fiat
Essai Fiat 500 1.2 69 |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne Essence |
Cylindrée (cm3) | 1242 |
Puissance (kW/ch) à tr/mn | 51/69 à 5500 |
Couple (Nm) à tr/mn | 102 à 3000 |
Transmission |
Roues motrices | Avant |
Boîte de vitesses | Mécanique à 5 rapports |
Châssis |
Suspension avant | McPherson |
Suspension arrière | Essieu de torsion |
Freins | Disques AV Tambours AR |
Jantes et pneus | 175/65 R14 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 160 |
0 à 100 km/h (s) | 12,9 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | 6,2 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 4,2 |
Cycle mixte (l/100 km) | 4,9 |
CO2 (g/km) | 115 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 3570 |
Largeur (mm) | 1630 |
Hauteur (mm) | 1490 |
Empattement (mm) | 2300 |
Volume de coffre (l) | 185 → 550 |
Réservoir (l) | 35 |
Masse à vide (kg) | 865 |