La Renault Kwid serait-elle le nouveau hit du constructeur au losange ? Le véhicule semble en effet bien parti pour faire "un tabac".

Lors de la présentation de la Kwid, au mois de mai dernier, Carlos Ghosn, le patron de Renault mais aussi de l'Alliance Renault-Nissan, avait insisté sur le "high level of specialization" de la Kwid. Très intégré localement, la Kwid inaugure un nouveau mode de conception et de production pour le groupe franco-japonais. Et cela pourrait bien permettre à Renault d'enfoncer le clou par rapport à ses concurrents, lesquels sont en vérité absent du domaine du low-cost voire de l'ultra low-cost.

Produire localement un tel véhicule est bénéfique pour la marque sur plusieurs plans. L'expérience indienne le montre. Et ne demande qu'à être reproduite, ailleurs. Reste à connaître le niveau des ventes. Alors que l'auto devrait être à terme produite sur d'autres marchés dits émergents, on a récemment appris que la Kwid intéresse aussi l'Iran.

Un tel véhicule remplacerait avantageusement les "anciennes méthodes", à savoir proposer des véhicules en CKD (kits) à assembler par l'intermédiaire d'un partenaire local. Avec la Kwid, Renault pourrait soit construire sa propre usine, moyennant éventuellement quelque accord partenarial, mais tout aussi bien confier l'assemblage complet de l'auto à un partenaire soigneusement déterminé. A coup sûr, c'est un modèle de production qui intéresse de nombreux pays.

Photo : Renault