PSA investit en Tunisie dans l’industrie des composants automobiles
par Elisabeth Studer

PSA investit en Tunisie dans l’industrie des composants automobiles

Alors que la Tunisie a vu s'échapper le projet d'implantation d'une nouvelle usine d'assemblage de véhicules - PSA Peugeot Citroen ayant opté au final pour le Maroc - le journal Jeune Afrique nous rappelle que les relations entre le constructeur et le gouvernement tunisien n'en sont pas impactées pour autant.

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Alors que la Tunisie a vu s'échapper le projet d'implantation d'une nouvelle usine d'assemblage de véhicules - PSA Peugeot Citroen ayant opté au final pour le Maroc - le journal Jeune Afrique nous rappelle que les relations entre le constructeur et le gouvernement tunisien n'en sont pas impactées pour autant.

En effet,  Jean-Christophe Quemard, directeur général Afrique et Moyen-Orient de PSA Peugeot Citroën, a récemment annoncé « un prochain investissement dans l’industrie des composants automobiles en Tunisie qui se répartit comme suit : un investissement de l’ordre de 100 millions d’euros à moyen terme, dont 40 millions d’euros dans le court terme. » Le constructeur respecte ainsi les engagements pris avec le Président tunisien Béji Caïd Essebsi, lors d’une rencontre qui s’était tenue en mai, tient par ailleurs à rappeler le journal.

Abderrahim Zouari, président de Stafim Peugeot Tunisie (distributeur local de PSA) et Khalil Laabidi, directeur de la Fipa (Agence de promotion de l’investissement extérieur), qui ont joué un rôle clé dans le renforcement du réseau de fournisseurs tunisien de PSA, espèrent quant à eux que les achats de composants automobiles du constructeur atteindront à terme 500 millions d’euros par an et qu’ils permettront de créer 10 000 emplois en Tunisie. La Tunisie est aujourd’hui classée 2ème producteur de composants automobiles en Afrique.

Lors de son allocution, le samedi 4 juin, à la suite de l'attentat de Sousse, le président tunisien Beji Caïd Essebsi, avait déclaré - sans citer nommément l’industriel français - que la grosse unité industrielle du groupe PSA devait initialement s’installer en Tunisie, mais que l’insécurité régnant dans le pays avait dissuadé le top management de l’entreprise de donner suite à son projet.

« Le pays est traverse une situation difficile, pour ne pas dire autre chose. Il nous donc faut attirer les investissements nationaux et étrangers, mais ces investissements ne peuvent venir sur notre sol qu’en créant l’environnement  favorable pour cela, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui… Et parmi les choses qui m’ont ému est qu’un investisseur étranger d’importance m’avait promis de grands investissements en Tunisie, mais plus tard, j’ai appris que cet investissement a été décidé dans un pays frère ». Cet investisseur justifiant son choix par l'absence de « climat favorable » pour ce faire.

Le projet était d’une valeur de 557 millions d’euros et devait assurer progressivement entre 5.000 à 50.000 emplois. Mais PSA a dû renoncer à aller en Tunisie après l’attaque du musée du Bardo, le 18 mars dernier, lequel avait fait 24 morts.

Sources : Jeune Afrique, webmanagercenter.com, Presse tunisienne

Crédit Illustration : PSA

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Alors que la Tunisie a vu s'échapper le projet d'implantation d'une nouvelle usine d'assemblage de véhicules - PSA Peugeot Citroen ayant opté au final pour le Maroc - le journal Jeune Afrique nous rappelle que les relations entre le constructeur et le gouvernement tunisien n'en sont pas impactées pour autant.

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