L'Etat gagne son bras de fer face à Renault
par Thibaut Emme

L'Etat gagne son bras de fer face à Renault

Bien décidé à faire barrage à toute motion qui empêcherait la loi Florange de s'appliquer chez Renault (monté au capital du groupe, provoquant l'ire des dirigeants. L'Etat vient de remporter sa bataille, mais à quel prix ?

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Bien décidé à faire barrage à toute motion qui empêcherait la loi Florange de s'appliquer chez Renault (voir ici), l'Etat est récemment monté au capital du groupe, provoquant l'ire des dirigeants. L'Etat vient de remporter sa bataille, mais à quel prix ?

Lors de l'Assemblée Générale, la résolution numéro 12 qui permettait de déroger aux droits de vote doubles (introduit par la loi Florange) a été soumise au vote et n'a reçue que 60,5% des votes. Pour l'adoption, il eut fallu 66%. Ce rejet à près de 40% de cette résolution a donné le sourire au Ministre de l'Economie, Emmanuel Macron : "Je me félicite que l'assemblée générale ait rejeté à 40% cette résolution qui visait à déroger à une loi selon une philosophie qu'on ne partageait pas, C'est une bonne nouvelle cohérente avec notre volonté de défendre un capitalisme de long terme qui favorise les actionnaires qui sont durablement installés et qui accompagnent les entreprises dans les transitions".

Du côté de l'Etat on va désormais jouer l'apaisement avec les dirigeants de Renault et de Nissan après cette passe d'arme. L'Etat a joué un jeu dangereux et il faut espérer que cela ne détériore pas l'équilibre de l'Alliance. D'autant plus dangereux que même sans ses 4,7% acquis récemment, l'Etat aurait vu la résolution rejetée. Une victoire à la Pyrrhus pour l'Etat ? Nissan pourrait décider de faire jouer ses droits de vote désormais. L'avenir nous le dira.

Source : Agences, Le Figaro, illustration : Renault

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Bien décidé à faire barrage à toute motion qui empêcherait la loi Florange de s'appliquer chez Renault (monté au capital du groupe, provoquant l'ire des dirigeants. L'Etat vient de remporter sa bataille, mais à quel prix ?

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