Chery Maxime, de l'Amérique à la Malaisie
par Joest Jonathan Ouaknine

Chery Maxime, de l'Amérique à la Malaisie

Il y a une quinzaine d'années, Malcolm Bricklin voulait envahir les Etats-Unis avec des voitures chinoises à prix cassé. La berline Eastar (un clone de Daewoo) a été maquillée en break par Giugiaro. Le projet US fit long feu, mais Chery la produisit sous le nom de V5. Les breaks n'ont jamais eu de succès en Chine. En Malaisie, en revanche, la V5 eu un certain succès. Et c'est là que sa remplaçante, la Maxime, est dévoilée.

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Il y a une quinzaine d'années, Malcolm Bricklin voulait envahir les Etats-Unis avec des voitures chinoises à prix cassé. La berline Eastar (un clone de Daewoo) a été maquillée en break par Giugiaro. Le projet US fit long feu, mais Chery la produisit sous le nom de V5. Les breaks n'ont jamais eu de succès en Chine. En Malaisie, en revanche, la V5 eu un certain succès. Et c'est là que sa remplaçante, la Maxime, est dévoilée.

Le nouveau venu se veut entre break et monospace. Il dispose d'une 3e rangée de sièges (mais uniquement pour de courtes distances.)

Chery est fier d'avoir embauché 3 designers étrangers, Sergio Loureiro (ex-BMW et Mercedes), Hakan Saracoglu (ex-Porsche) and James Brian Hope (ex-Chrysler.) En pratique, la Maxime n'est qu'un gros lifting de la V5. Le nouvel avant est plus carré (avec une vraie calandre) que le précédent et les blocs optiques arrières sont plus volumineux. Il reçoit également quelques chromes (baguettes latérales, éclairage de la plaque arrière...) L'un des gros défaut esthétique des chinoises, c'est l'emploi de roulettes ridicules. Et la Maxime de se contenter de jantes de 16 pouces.

La planche de bord conserve des compteurs centraux, mais elle a été entièrement refaite. Les gros placages de ronce de formica ont heureusement disparus. On note l'absence d'un gros combiné multimédia, qui sera sans doute proposé sur la version chinoise. L'équipement se limite à la banquette 2/3-1/3, la présence d'une 3e rangée de sièges (en appoint) et à la sellerie cuir bicolore.

Côté moteur, le bon vieux 2,0l SQR484F à distribution variable, rempile. Il s'est néanmoins offert une cure de vitamine et développe 136ch (on peut imaginer qu'au passage, il a perdu du CO2.) Chery a privilégié les solutions toutes faites. Les habitués reconnaitront la boite 7 vitesses à variateur. D'où seulement 175km/h et 12l aux 100km en cycle mixte.

Dans un premier temps, Oriental Motor va l'assembler à Johor Bahru. Il va démarrer à 86 800 ringgit (21 300€.)

Chery en présentera sans doute une version destinée à la Chine, au salon de Shanghai (avec un vrai moteur et davantage d'équipements ?) Il pourrait s'appeler Fulwin 8 ou Arrizo. Compte tenu des ventes quasi-nulles de breaks, il n'est pas pressé de l'amener en concessions. Par contre, il pourrait être produit dans d'autres pays (au Brésil ? En Italie, chez DR Motor ?)

Source :

Chery Malaysia

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Il y a une quinzaine d'années, Malcolm Bricklin voulait envahir les Etats-Unis avec des voitures chinoises à prix cassé. La berline Eastar (un clone de Daewoo) a été maquillée en break par Giugiaro. Le projet US fit long feu, mais Chery la produisit sous le nom de V5. Les breaks n'ont jamais eu de succès en Chine. En Malaisie, en revanche, la V5 eu un certain succès. Et c'est là que sa remplaçante, la Maxime, est dévoilée.

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