Après Le Mans, le DTM choisissait le circuit de Dijon-Prenois en 2009, pour héberger l’étape française de son championnat. En se rapprochant de ses fans germanophones en passant de l’ouest à l’est, les organisateurs allemands espéraient qu’une partie de ses compatriotes allaient passer la frontière pour venir garnir les tribunes bourguignonnes. Ce fut en effet le cas, mais surtout, les Français se sont déplacés également en nombre, avec à la clé des records d’affluence si l’on en croit l’historique de fréquentation du circuit.
Le succès fut donc au rendez-vous, avec en outre un spectacle de qualité, au terme d’une course plus disputée qu’à l’habitude. On se réjouissait alors que l’organisation du DTM et le circuit de Dijon-Prenois aient signé un contrat pour 3 ans. En effet, ce tracé technique et vallonné se prête assez bien à ces impressionnants bolides qui ont tourné là-bas bien plus vite notamment, que des GT1. Bref, toutes les conditions étaient réunies, pour que les fans de sport auto français apprécient régulièrement ce rendez-vous.
Malheureusement, l’ITR (organisateur du DTM) et le circuit de Dijon-Prenois ont rompu prématurément le contrat qui les liait, pour des raisons financières. Le DTM ne passera plus par la Bourgogne, ni par la France tout court d’ailleurs, puisque les Allemands réfléchiraient à une autre étape pour remplacer Dijon, mais sur leur sol ou dans un autre pays.
Du coup, la F3 Euroseries (née de la fusion des championnats français et allemand de F3), co-organisée par la FFSA, qui a révélé notamment le pilote français Jules Bianchi, ne s’arrêtera également plus en France. En effet, ces courses se déroulaient à l’occasion des meetings de DTM.
A lire également: Rapprochement DTM-Super GT en vue?