Monza, son parc, son autodrome, ses tifosi, ses polémiques... Comme souvent, la tenue du Grand Prix d’Italie a été l’occasion d’une de ces affaires autour de la Scuderia Ferrari qui enflamment la presse transalpine et déclenchent plus de bras au ciel que n’importe quel accrochage entre Hamilton et Rosberg ne le fera jamais. Cette fois, c’est un échange à distance entre les deux hommes forts du groupe Fiat, Sergio Marchionne et Luca di Montezemolo, qui est en cause.
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Depuis le début du week-end, des médias italiens donnant Montezemolo partant pour la présidence d'Alitalia à court terme avaient redonné vie à la rumeur tenace du départ du président de Ferrari, mais celui-ci s'était dépêché de démentir avec une réponse forte: S'il y avait des choses à dire sur son avenir, ce serait lui-même qui le ferait, quand il le choisirait. Fin de l'épisode.
Sauf que non. Le lendemain Sergio Marchionne profitait d'une interview à Il Messaggero pour recadrer celui qui, le rappelait-il sans prendre de gants, est avant tout son employé, via une leçon d'humilité. "Ferrari est détenue à 90% par Fiat, les 10% restants appartenant à Piero Lardi Ferrari avec qui nous entretenons les meilleurs relations possibles. C'est une société dans la galaxie du groupe Fiat". "Ferrari a été confiée à Luca di Montezemolo avec deux objectifs : assurer son indépendance et vaincre en Formule 1. Cela étant, et ça vaut pour lui, pour moi comme pour d’autres, nous sommes au service des actionnaires. Si les actionnaires changent d'idée, ou s’il n’y a plus de convergences des objectifs, les choses bougent.” Concernant plus directement l’avenir de Luca di Montezemolo, Marchionne est sibyllin : “Le départ de Luca n’est pas à l’ordre du jour. Nous avons besoin de tout le monde, mais personne n’est irremplaçable”.
Pourquoi cette mauvaise humeur envers celui qui année après année pousse les bénéfices de Ferrari ? Parce que, chez Ferrari, la réussite économique n’est pas tout. “La chose importante pour Ferrari, ce ne sont pas seulement les résultats financiers, mais aussi la victoire. Cela fait six ans que nous n’avons pas gagné. Nous avons deux champions du monde, Alonso et Raikkonen. C’est un énorme souci pour moi. Les choses ne vont pas bien depuis très longtemps.” “C’est une chose de vendre des voitures et d’avoir des résultats, mais il est essentiel pour nous que Ferrari gagne en Formule 1. C’est un objectif parfaitement clair et nous ne pouvons pas accepter d’alternative. Je ne veux pas voir de pilote à la septième ou la douzième place. Ca ne m’intéresse pas, ça n’a pas de rapport avec ce qu’est Ferrari.”
Voilà Luca di Montezemolo prévenu. Le rouge est mis...
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Pour résumer
Monza, son parc, son autodrome, ses tifosi, ses polémiques... Comme souvent, la tenue du Grand Prix d’Italie a été l’occasion d’une de ces affaires autour de la Scuderia Ferrari qui enflamment la presse transalpine et déclenchent plus de bras au ciel que n’importe quel accrochage entre Hamilton et Rosberg ne le fera jamais. Cette fois, c’est un échange à distance entre les deux hommes forts du groupe Fiat, Sergio Marchionne et Luca di Montezemolo, qui est en cause.