Venezuela : Tata au secours de l'industrie automobile ?
Le Venezuela traverse une grave crise économique, sociale et politique. L'automobile est en première ligne. Le pays impose aux constructeurs d'assembler sur place. D'où le fameux CKD. Mais il limite sérieusement les achats en devises. Faute d'argent pour payer les éléments des kits, les ateliers d'assemblage sont au chômage technique.Ajoutez-y un effondrement de la demande et le marchè auto boit la tasse : -86% au premier semestre 2014, avec seulement 8 236 unités.
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Le Venezuela traverse une grave crise économique, sociale et politique. L'automobile est en première ligne. Le pays impose aux constructeurs d'assembler sur place. D'où le fameux CKD. Mais il limite sérieusement les achats en devises. Faute d'argent pour payer les éléments des kits, les ateliers d'assemblage sont au chômage technique.Ajoutez-y un effondrement de la demande et le marchè auto boit la tasse : -86% au premier semestre 2014, avec seulement 8 236 unités.
Comme souvent, le Venezuela cherche une solution auprès des "non-aligné". Civetchi (assembleur local de pick-up DongFeng-Zhengzhou) est le seul à se maintenir à peu près. L'info du jour, c'est que Tata songerait à y bâtir une usine. Elle assemblerait des Indica et Manza, plus très fraiches. L'objectif serait d'avoir une capacité de 20 000 unités par an. Accessoirement, ça serait aussi un ballon d'oxygène pour le constructeur Indien. Ce dernier étant victime d'une contraction de son marché d'origine. Tout le monde serait content : les Vénézuéliens auraient des voitures neuves en concessions et Tata musclerait sa production.
Néanmoins l'annonce ressemble à un énième coup de bluff des chavistes. Il y a plusieurs points étonnants. Jusqu'ici, Tata n'a jamais assemblé de voitures hors d'Inde (uniquement des camions) et il n'a qu'une expérience limitée de l'Amérique latine. D'ordinaire, son cheval de bataille à l'étranger, c'est le pick-up Xenon. Quant aux Indica, Indigo et Manza, elles sont sur une voie de garage (pour laisser place aux Zest, Bolt et au futur projet "kite".) Surtout, le constructeur n'a pas confirmé l'info (alors que d'ordinaire, il n'est guère avare en effet d'annonce.)
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Le Venezuela traverse une grave crise économique, sociale et politique. L'automobile est en première ligne. Le pays impose aux constructeurs d'assembler sur place. D'où le fameux CKD. Mais il limite sérieusement les achats en devises. Faute d'argent pour payer les éléments des kits, les ateliers d'assemblage sont au chômage technique.Ajoutez-y un effondrement de la demande et le marchè auto boit la tasse : -86% au premier semestre 2014, avec seulement 8 236 unités.