outre la victoire d'Audi, la 13ème victoire consécutive de Michelin au Mans. Seul manufacturier présent en LMP1 faute de concurrents désireux de se mesurer à lui, le Bibendum avait tout de même à gérer le challenge d'une nouvelle réglementation pneumatiques, et ce n'est pas le genre de la maison de se reposer sur ses lauriers.
La 82ème édition des 24 heures du Mans s'est tenue la semaine dernière et a vu, outre la victoire d'Audi, la 13ème victoire consécutive de Michelin au Mans. Seul manufacturier présent en LMP1 faute de concurrents désireux de se mesurer à lui, le Bibendum avait tout de même à gérer le challenge d'une nouvelle réglementation pneumatiques, et ce n'est pas le genre de la maison de se reposer sur ses lauriers.
Pascal Couasnon, patron de Michelin Motorsport ne cache pas sa satisfaction : "Je tiens tout d’abord à féliciter l’ensemble de nos partenaires. Nous sommes très fiers d’avoir réussi, grâce au savoir-faire unique des ingénieurs de MICHELIN Motorsport, à produire ces pneumatiques qui ont relevé l’ensemble des défis qui se dressaient devant eux. La tâche était très lourde et nous l’avons relevée".
Cette année les pneumatiques étaient 15% plus étroits que l'an passé et plus légers de 2 kg chacun. Cette diminution aurait pu se traduire à la fois par une augmentation du temps au tour et à une perte d'endurance. Mais les 7 000 pneus amenés par Michelin pour cette édition des 24 heures du Mans ont progressé dans les deux domaines.
Prévus pour faire au minimum un triple relais, les pneus de LM P1 ont très vite été poussés sur des quadruples relais faisant économiser de précieuses secondes en réduisant le temps perdu aux pit-stops. Côté temps au tour, la pole position était plus rapide que l'an passé et le meilleur temps au tour en course est également meilleur (3:22:580 contre 3:22:746 en 2013). Si le nombre de tours parcourus n'est "que" de 379 comparé au record de 397 tours en 2010, cela situe l'édition 2014 dans le haut du panier, malgré les deux voitures de sécurité.
En LM P2 et en GTE, les pneumatiques prévus pour faire au minimum deux relais ont pu rapidement monter sur trois relais tout en maintenant là-aussi de belles performances. Les 24 heures restent une épreuve aux caractéristiques uniques et Michelin a désormais le regard fixé sur 2015. Avec de la concurrence cette fois ? Cela plairait à Pascal Couasnon.
Source : Michelin, illustration : T. Emme/Le Blog Auto
outre la victoire d'Audi, la 13ème victoire consécutive de Michelin au Mans. Seul manufacturier présent en LMP1 faute de concurrents désireux de se mesurer à lui, le Bibendum avait tout de même à gérer le challenge d'une nouvelle réglementation pneumatiques, et ce n'est pas le genre de la maison de se reposer sur ses lauriers.
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