La course à la pile à combustible est lancée et le Japon, avec deux de ses grandes entreprises impliquées directement, Toyota et Honda, a commencé à bouger pour adapter sa législation afin d'accompagner le développement de ce qui est perçu comme un élément important du futur énergétique du pays.
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Ce qui est bon pour Toyota est bon pour le Japon et réciproquement, pour paraphraser la célèbre (mais inexacte) maxime attribuée à un ancien président de GM. Le plus grand constructeur japonais (et mondial) a annoncé urbi et orbi que son futur ne passerait pas par les voitures électriques à batteries, auquel il ne croit pas, mais par la pile à combustible, avec le premier modèle mis sur le marché l'année prochaine. Il s'agit de jaillir de la ligne de départ avant les concurrents Hyundai ou GM qui se préparent eux aussi. Honda suit pas loin dans le sillage de Toyota, ayant l'expérience de la FCX Clarity dont les quelques exemplaires sillonnent les Etats-Unis et le Japon depuis 2008 et ayant en fin d'année dernière également présenté un nouveau concept précurseur de sa propre auto.
Pour faciliter les choses à ses champions, le gouvernement japonais va modifier ce mois la réglementation sur la pression maximum autorisée pour les réservoirs d'hydrogène, passant de 709 bars à 887 bars, afin d'augmenter l'autonomie d'un véhicule qui atteindra alors environ 600 km dans le cas de la future Toyota (photo).
D'autre part la réglementation pour l'import et l'export des véhicules à pile à combustible va être simplifiée, en particulier en autorisant la certification pour la sécurité dans les autres pays, ce qui permettra d'alléger les procédures en sortie d'usine au Japon.
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La course à la pile à combustible est lancée et le Japon, avec deux de ses grandes entreprises impliquées directement, Toyota et Honda, a commencé à bouger pour adapter sa législation afin d'accompagner le développement de ce qui est perçu comme un élément important du futur énergétique du pays.