Volvo 360c : la voiture autonome à la suédoise

Le Volvo 360c est présenté comme un concept électrique et autonome qui « réinvente la manière dont les gens voyagent, comment ils interagissent avec leurs amis, leur famille et leurs contacts, et comment ils peuvent rattraper le temps perdu en voyageant ». Pour Volvo, les véhicules autonomes pourraient modifier de manière fondamentale la vie des gens.

Dépourvu de volant et de pédales, le Volvo 360c abandonne l’aménagement intérieur traditionnel à deux ou trois rangées au profit de deux banquettes en vis-à-vis.

L’habitacle du Volvo 360c peut servir de bureau, de salon et même de chambre. Volvo estime en effet que l’utilisation de véhicules autonomes pourrait devenir préférable aux avions, notamment pour les voyages de nuit, devenant ainsi des cabines Première Classe sur roues. Selon le constructeur suédois, des voyages impliquant des vols d’environ 300 kilomètres pourraient être plus rapides dans une voiture autonome. Quant aux trajets effectués pendant la journée, ils pourraient être utilisés pour des activités plus productives ou de socialisation.

Annoncé comme un véhicule autonome de niveau 5, le Volvo 360c ne l’est que sur le papier. Aucune entreprise n’a encore atteint le niveau 5 de la conduite autonome et cela pourrait prendre une décennie ou plus jusqu’à ce qu’elle devienne une réalité. Volvo n’est pas pour autant le dernier dans la course.

Le constructeur développe sa propre technologie de conduite autonome avec le fournisseur automobile Autoliv. Les deux sociétés ont créé en 2017 une coentreprise appelée Zenuity, qui développe à la fois des aides électroniques au conducteur et un système entièrement autonome. La technologie Zenuity sera utilisée par Volvo et proposée à d’autres constructeurs.

(6 commentaires)

  1. réinvente la manière dont les gens voyagent, comment ils interagissent avec leurs amis, leur famille et leurs contacts, et comment ils peuvent rattraper le temps perdu en voyageant :
    Trop drôle c’est une pub pour le train non!
    Qu’est ce qui faut pas entendre, sans parler que le niveau 5 ça fonctionne pas encore.

  2. Les capteurs des véhicules soit disant autonomes sont sur le toit et là ils mettent ça où ?
    Ça sert à quoi de montrer un truc qui ne prévaut de rien . Un proto doit s’approcher un peu d’une version constructible.
    Autant annoncer qu’on va faire des voitures volantes

  3. Je suis déçu par ce concept Volvo. Très déçu même.
    Qu’est-ce que ce 360c apporte de nouveau par rapport au Mercedes F015 dévoilé au CES en Janvier… 2015 ?!
    Véhicule 100% électrique, autonome niveau 5 (donc ce n’est plus une voiture mais une navette privée) et dimensions hors normes pour pouvoir installer 4 riches occupants assis ou 2 allongés en mode « business class ».
    Déjà vu et élitiste.
    C’est ça l’avenir de la mobilité ? Pour les très riches, oui, probablement. Mais pour les 99,5% de la population mondiale restante, Volvo a des idées ?
    Le pire est à venir (dans la com) :
    Volvo nous dit que cette navette privée premium pourrait être une alternative à l’avion pour les trajets de 300 km. C’est une plaisanterie ? En Europe et en Chine (et bientôt aux US) il n’y a quasiment plus aucun trajet en avion sur cette distance (exemples : Paris Bruxelles arrêté il y a 15 ans ou Paris Strasbourg il y a 3 ans, remplacés par le TGV).
    Aujourd’hui les riches (ou les opportunistes early-birds) prennent le TGV, les très riches prennent aussi le TGV mais en 1ère classe avec un siège plus gros, plus large et des services premium comme par exemple le taxi réservé à l’arrivée…, les classes moyennes prennent leurs voitures (300 km c’est pas la mer à boire et ça coûte pas trop cher), et les fauchés prennent Bla Bla Car ou pire : les bus Macron Diesel.
    Donc l’offre de transports sur cette distance est déjà là et le transport des riches (le TGV) est déjà un transport « Zero Emission » où l’on peut travailler, se reposer, manger, dormir, etc…
    Mais pourquoi donc faire la com’ sur ces trajets de 300~350 km ?
    Tout simplement parce c’est l’autonomie réelle d’un véhicule 100% électrique premium de 2 tonnes pour les 10/15 ans à venir !
    Tous les commentaires / remarques sont les bienvenus 🙂

    1. Peut être que les véhicules autonomes, dans une version moins élitiste, seront une alternative pour aller dans des endroits que le train ne dessert pas, et de façon assez efficace.
      En fait, ce pourrait être des transports en commun adaptables au nombre de personnes fréquentant la ligne, rapides et flexibles et qui pourraient rouler en voies semi propres (par exemple les lignes TER non utilisées que l’on goudronnerait) .. Il en faudrait de différentes tailles …

      IL reste bien sûr pleins de sujet à résoudre pour y arriver (gestion des flottes, flux…) dont, et pas le moindre, le problèmes d’émission de PARTICULES DE FREINAGE ET DE PNEUS !

      1. Ce serait intéressant de faire une simulation du nombre de véhicules nécessaire et du type requis en fonction du nombre de personnes, des trajets, de l’âge, de l’équipement à emporter.
        Passer tous les trajets de moins de X km en vélo/vae, voir comment ça impacte le nombre de voitures nécessaires, les pics d’utilisation, etc… pour voir quelle flotte totale de véhicules il faudrait.
        Car ce serait comme le tram, on n’en installe que là où il y a suffisamment d’usagers pour en mettre fréquemment, car l’usager ne veut pas attendre plus de X minutes, donc là pareil il faudrait que la flotte soit suffisamment dense pour que l’usager n’ait pas à attendre (sauf usage exceptionnel qu’il serait possible de réserver en amont).
        Il faudrait des variantes pleines de siège pour trimballer un club de sport, des variantes utilitaires pour trimballer des grosses choses, éventuellement des strapontins, porte-vélo, galeries.
        On pourrait définir si le trajet est privatif ou non, et le véhicule s’arrêterait ou non en fonction de la demande sur le parcours (et le tarif serait probablement différent), etc.
        Mais forcément c’est moins glamour et vendeur que le champagne, et c’est plus facile de caser un siège business class que de penser à toute l’ergonomie des usages multiples.

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